poème femme

L’oeuvre de ta vie

D’abord un an de plus,
Un air de liberté,
Un soupçon de candeur,
Un espoir de grandeur,
Le doux chant de l’été
D’une nouvelle Vénus.

Puis l’envie de voler
De tes ailes neuves,
Te prendra maintenant,
Fuyant l’hiver, fuyant
De peur qu’il ne pleuve
Sur ta grâce ailée.

Tu chercheras l’arbre
Qui pourra t’abriter
Du froid et des rigueurs,
Du droit et des douleurs
De la maturité.
Tu trouveras l’arbre.

Tu voudras édifier
Sur ses branches tordues
Un nid de droiture
Un superbe futur
Mais ta tâche est ardue.
Tu sauras édifier.

Tu voudras attirer
Dans ta solitude
L’oiseau de paradis
Celui qui t’auras dit
Les mots les moins rudes
Tu sauras attirer

Tu voudras préserver
Cette œuvre immense
Que deviendra ta vie
Et te viendra l’envie
D’une descendance.
Tu sauras préserver.

Quand les cris et les pleurs
De nombreux oisillons
Remplirons ton doux nid
Rien ne sera fini
Et les chants des grillons
Décompterons les heures

Du cadran de tes yeux
Quand l’automne viendra
Tu ne voleras plus
Tu ne chanteras plus
Mais tu regarderas
Tes enfants dans les cieux

Qui chercheront l’arbre
Qui les abritera
Où ils édifieront
Où ils attireront
Puis qui préservera
La vie de ton arbre

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Le I (Idéal)

Pour celui qui n’a pas connu
La beauté tu es devenue
L’idéal.

Pour celui qui jamais ne vit
Une femme tu es une vie
De cristal.

Pour celui qui tout droit marchait
Vers la mort, de la vie tu es
Le détour.

Pour moi qui t’ai vu ce jour là
Tu es devenue mon combat,
Mon amour.

Lazzi

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Amour à clef

A l’approche de la nuit, je vous dois cet aveu
Même loin de l’ennui, me revient une image
Et les sœurs Parques meurent, car c’est vous que je vois
Lors si seul je demeure, c’est qu’amour je prévois
Si je dois me taire, c’est qu’il faut être sage
Fou quand je vous ai vu, belle vision de l’envie
Quand mon âme s’élève jusqu’à vous pour la vie
Quand mon cœur, fille d’éther, vous fait un corps rêvé
Alors je me lève et marche dans l’éternité
Pour vous j’aurais voulu être Dieu, belle déité
Veux-tu de moi ou suis-je en enfer arrivé ?

Lazzi

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Instantané

C’est une fille de cellophane
Et comme une fleur qui se fane
Elle a si peur d’être oubliée

C’est une fille en noir et blanc
Et en l’espace d’un instant
On a pu voir la peur d’aimer

C’est une femme maintenant
Qui vous sourit en noir et blanc
Et qui vous cache la peur d’être aimée

C’est une femme qui a peur
De n’être pas à la hauteur
Et d’être trop vite oubliée…

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

A une femme

Lumière vivante
Etoile filante
Telle elle apparaît
Et tout disparaît

Une flamme d’envie
Une femme de vie
La nuit refoulée
Délicieuse houlée

De feux elle se pare
Et moi accapare
Alors dans mon corps
L’espoir brille encore

Si une femme pareille
Encore m’émerveille
Elle m’aura donné
La joie d’être né

Si une femme comme elle
Est seule modèle
Lors hommes vous vivez
Pour la rencontrer
Dès lors espérez
Un jour la trouver

Lazzi

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