Le docteur Jo Sacine vient de s’établir dans un modeste village du Val de Loire. Après avoir examiné un patient et dans l’impossibilité de sortir un diagnostic, il demande à tout hasard : – Au fait, avez-vous déjà eu ça ? – Eh bien, oui, justement, fait l’autre. – Alors, ne cherchons pas plus loin : c’est une rechute !
Dans un petit village du Midi, deux mille âmes sont persécutées depuis près de dix ans par un « corbeau » qui téléphone anonymement et déverse son lot de rancoeurs mal éteintes. On a pensé à tout le monde, sauf à monsieur le maire, André Samat, un homme de soixante-cinq ans, figure locale et premier magistrat de Peynier depuis trente-six ans. C’est pourtant sa ligne téléphonique personnelle qui finira par parler. Contre vents et marées judiciaires, André Samat nie et nie encore à la barbe de ses juges. Il plaide l’habituel mais très éculé « complot » des jaloux. Hélas, ses juges ne l’ont pas cru. Ils l’ont condamné et rendu inéligible.
– Docteur, explique un malheureux, je suis horriblement complexé. Tout le monde le sait, au point que mes concitoyens m’ont décerné le prix du plus grand timide du village. – Et en quoi consiste ce prix ? – Je n’en sais rien. Je suis beaucoup trop timide pour avoir eu le courage d’aller le chercher.
Dessin dans le Sans-Culotte 85 n°119 d’octobre 2018.
Sujet : « À Puyravault, petite commune du sud Vendée (700 habitants) où il ne se passe jamais rien, l’ambiance est pour le moins délétère, politiquement… Un vrai chaudron ! L’ancienne mairesse qui a démissionné en 2016, est à la manœuvre avec des fidèles, pour dézinguer tout ce que fait le nouveau maire, celui qui l’aurait harcelée, la poussant à quitter son poste.
Elle et ses potes reprochent au nouveau maire (son ancien 1er adjoint !), de dépenser à tort et à travers, de ruiner la commune, et de ne pas agir dans la démocratie. Le maire se défend, documents et preuves à l’appui, conforté par des décisions de la préfecture soulignant les problèmes de gestion de l’ancienne municipalité… Un vrai sac de nœuds avec beaucoup de violence… » (Caricature Puyravault – Dessin du 6 octobre 2018)