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Les trois vieillards

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Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle.

Elle leur dit :
– Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s’il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger.
– Est-ce que les enfants de la maison sont là ? demandent-ils.
– Non, ils sont sortis, leur répond-elle.
– Alors nous ne pouvons pas entrer.

En fin d’après-midi, lorsque les enfants reviennent de l’école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.
– Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer ! disent-ils à leur mère.

La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
– Nous n’entrons jamais ensemble dans une maison, répondent-ils.

Un des vieillards explique :
– Son nom est « Richesse », dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l’autre, lui c’est « Succès », et moi je suis « Amour ».

Il ajoute alors :
– Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d’entre nous vous voulez dans votre maison.

La femme retourne à la maison et rapporte à sa famille ce qui avait été dit.
– Comme c’est étrange ! s’exclament les enfants.
– Puisque c’est le cas, nous allons inviter Richesse !

La mère n’était pas d’accord.
– Pourquoi n’inviterions-nous pas Succès ? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires…

La plus petite, Raffie, qui suçait encore son pouce, s’exprime à son tour :
– Veux mamours, veux mamours…

Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort inviter Amour à entrer…

Amour se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.

Etonnée, la femme demande à Richesse et Succès :
– J’ai seulement invité Amour. Pourquoi venez-vous aussi ?

Les vieillards lui répondent ensemble :
– Si vous aviez invité Richesse ou Succès, les deux autres d’entre nous seraient restés dehors, mais vous avez invité Amour et partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l’Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès.

Une rave party à l’eau

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Kévin et Brandon participent à une rave party en pleine cambrousse. Sur le coup des cinq heures du mat, sans prévenir, l’orage arrive, amenant avec lui le tonnerre et la pluie.

Les deux jeunes ravers courent jusqu’à leur voiture et décident qu’ils en resteront là, ne voulant pas passer le reste de la nuit dans la boue. Ils mettent le moteur en marche et se mettent en route pour rattraper la nationale et repartir chez eux. A l’intérieur de la voiture, la sono crache les remix de Laurent Garnier tandis que les deux gars fument le reste de leur barrette d’afghan tout en terminant leur pack de bière…

Tout à coup, le visage d’un vieil homme apparaît à la fenêtre du passager. Le vieillard tape au carreau !

Les deux ravers sont en plein cauchemar :
– AAAAAAAHHHHHHHHH ! S’étrangle Kévin, regarde à ma fenêtre ! Regarde ce type !

Le vieil homme continue à toquer à la fenêtre, alors Brandon mort de trouille dit à son pote :
– Vas-y, ouvre la fenêtre et demande lui ce qu’il veut !

Kévin baisse sa vitre et d’une voix chevrotante demande :
– Qu… Qu… Qu… Qu’est-ce que vous voulez ?
– Vous avez une clope ? Répond le vieux calmement.

Kévin fouille dans sa poche, trouve son paquet de Marlboro et le donne au vieux :
– Tenez, prenez-le, gardez tout !
Puis il crie à Brandon en refermant sa vitre :
– Vas-y fonce, fonce, fonce !

Brandon accélère et ils commencent à se calmer :
– T’as vu ça ? Qu’est-ce que c’était ? Demande Kévin.
– J’en sais rien. Je comprends pas… Pourtant on est déjà à une sacrée vitesse…

Ils en sont là de leur réflexion quand on tape à nouveau au carreau… C’est encore le vieillard.
– Aaaaaaahhhhhh, c’est encore lui ! Hurle Kévin.
Il baisse la vitre tout de suite cette fois.
– Vous avez du feu ? Demande le vieillard posément.

Kévin prend le briquet dans sa poche, le balance par la fenêtre, ferme son carreau et crie à Brandon :
– Vas-y appuie sur le champignon ! A fond, à fond, à fond !

Ils parviennent enfin à se calmer quand trente secondes plus tard, le vieux montre son visage ridé à la fenêtre, et cogne au carreau de ses doigts noueux…
– QU’EST-CE QUE VOUS VOULEZ ENCORE ?!!! Hurle Kévin.

D’une voix toujours aussi calme, le vieux répond :
– Hé les p’tits cons, peut-être que vous voulez de l’aide pour sortir votre voiture de la boue ?