Un patron, furieux, téléphone à l’Agence nationale pour les économies d’énergie : – C’est bien joli, hurle-t-il, vos âneries sur la chasse au gaspi. Seulement, ce que vous oubliez, c’est que lorsque je veux respecter vos recommandations en baissant le chauffage à 18°, dans les bureaux, tous mes cadres se mettent en grève parce que les secrétaires se remettent à porter des culottes.
Un grand-père et sa petite-fille sont assis sur le banc d’un jardin public.
La petite-fille demande : – Dis papy, est-ce que c’est Dieu qui t’a créé ? – Oui ma petite fille, on peut dire ça. C’est Dieu qui m’a créé.
Quelques minutes passent, puis la petite fille revient à la charge. – Papy, papy, est-ce que c’est Dieu qui m’a créé moi aussi ? – Mais oui, c’est lui aussi.
Alors la petite fille observe bien son papy de haut en bas pendant un long moment, puis elle sort un petit miroir de sa « dînette » et observe soigneusement son reflet à elle pendant un long moment.
Le grand-père qui la regarde faire ne comprend pas bien les idées qui passent par la tête de sa petite-fille, mais soudain elle lui dit : – Tu sais papy, j’ai l’impression que Dieu fait du bien meilleur boulot ces temps-ci…
Le patron à son employé : – J’ai vu que vous aviez quitté le travail pour vous faire couper les cheveux ! – J’ai trouvé que c’était mon droit puisque que mes cheveux poussent pendant les heures de travail. – Mais ils ne poussent pas uniquement pendant les heures de travail, non ? – Mais je ne les ai pas coupés entièrement.
Un juif religieux se demande un jour si les relations sexuelles sont vraiment compatibles avec le Shabbat. Il a peur que ce soit un péché, n’étant pas absolument sûr que ce soit un jeu et non un travail.
Son voisin de palier est un prêtre catholique, et il va lui demander ce qu’il en pense. Le prêtre réfléchit quelques instants, consulte plusieurs ouvrages aussi volumineux que poussiéreux et finit par lui répondre : – Mon fils, tout ce que j’ai trouve concorde à laisser penser que l’œuvre de chair étant un devoir, c’est assimilé à un travail. J’ai bien peur que vous ne puissiez donc la pratiquer durant le Shabbat.
Un peu refroidi, l’homme se dit in petto : – Pufff… Qu’est-ce que je suis bête d’être allé poser cette question à un prêtre catholique. Qu’est-ce qu’il sait sur le sexe, après tout ?
Il décide donc d’aller demander à un pasteur protestant de ses amis ce qu’il en pense. Après tout, le pasteur est marié, et en sait certainement plus qu’un prêtre voué au célibat. Il va donc le voir et lui demande son avis. Après mûre réflexion et force trifouillages dans des in-folio vénérables, le pasteur lui répond : – Malgré quelques références contradictoires, je crains que les relations sexuelles ne relèvent du travail, les rendant par la même incompatibles avec le Shabbat.
De plus en plus agité, il décide de faire ce qu’il aurait du faire depuis le début, et interroger le rabbin. Après tout, c’est lui, le spécialiste du Shabbat. Il prend donc son courage à deux mains, traverse la moitié de la ville, et va poser sa question au rabbin.
Le rabbin n’a nul besoin de consulter quelque ouvrage que ce soit. Il lui répond immédiatement : – Ne t’inquiète pas, il n’y a aucun doute : les relations sexuelles sont un jeu, pas un travail.
Notre homme, soulagé, est tout de même curieux de la raison qui donne une telle certitude au rabbin. – Mais rabbin, pourquoi êtes vous sûr que c’est un jeu et non un travail, alors que beaucoup d’autres soutiennent le contraire ?
Le Rabbin répond doucement : – Si c’était un travail, ma femme demanderait à la bonne de s’en occuper…