blague symphonie

La symphonie mâchée

– Comment avez-vous pu trouver ces sonorités étranges qui font de votre symphonie un tel chef-d’œuvre ?
– Par hasard. Un jour où je composais en jouant de la flûte, je ne m’étais pas aperçu que j’avais oublié de poser mon chewing-gum.

La blonde de Beethoven

Dans une salle de concerts, l’orchestre achève un morceau très applaudi quand une blonde se penche vers son voisin et lui murmure à l’oreille :
– Ce que j’aimerais, c’est qu’ils jouent la 5ème symphonie de Beethoven.
– Mais, fait son voisin, un peu surpris, c’est justement ce qu’ils viennent de terminer.
– Mon Dieu ! gémit la blonde, et personne ne me l’a dit alors que c’est mon morceau favori !

La passion de la musique

– Mon mari, raconte une dame, a une passion : la grande musique. Il dépense tellement d’argent, pour sa chaîne hi-fi, que, lorsqu’il veut écouter une symphonie de Beethoven, je crois que cela lui reviendrait moins cher de faire venir à la maison l’Orchestre philharmonique de Berlin.

La blague de la mort de Beethoven

Beethoven vient de mourir. On l’enterre dans le cimetière municipal.

Quelques jours plus tard, le curé passant par là entend comme de la musique qui émane du tombeau de Beethoven.

Apeuré, le curé s’en va chercher le maire du village. Celui-ci accoure avec quelques adjoints. Le maire colle son oreille contre le sol, écoute pendant un moment puis il dit :
– On dirait que c’est la neuvième symphonie de Beethoven, mais jouée à l’envers…

Il écoute un peu plus longtemps, puis ajoute :
– Maintenant c’est la 8ème symphonie, mais jouée à l’envers elle aussi !

Un peu plus tard il dit :
– Et maintenant, c’est la septième… la sixième… la cinquième…

Soudainement, le maire se relève avec un sourire et s’adresse à la foule qui s’était agglutinée autour de la tombe :
« Mes chers concitoyens, il n’y a dans cette manifestation rien de grave, et vous pouvez rentrer chez vous sereinement… C’est Beethoven qui décompose. »

Devenir pianiste compositeur

– Comment, demande un critique à un compositeur, avez-vous acquis ce style qui fait votre originalité ?
– Oh ! Cela remonte à mon enfance. Voyez-vous : mon père était garagiste et j’adorais aller patauger dans le cambouis. Mais, quand je rentrais du garage, les mains atrocement sales, et que je m’installais au piano, ma mère ne me permettait de jouer que sur les touches noires. J’ai conservé cette habitude pour composer mes vingt-sept symphonies.