C’est un groupe de catholiques en plein séminaire de spiritualité.
Le curé qui mène la discussion demande au groupe : – Que feriez-vous si vous saviez que vous n’avez plus qu’un mois à vivre ?
Un homme du groupe prend la parole et dit : – J’irai me recueillir dans un monastère pour me retrouver et me préparer à rejoindre le Seigneur.
Le curé répond « C’est très bien » et tous les membres du groupe opinent du chef pour acquiescer.
Tous les autres membres du groupe ? Non. En fait un irréductible païen n’acquiesce pas et prend soudain la parole : – Et bien moi je préférerais plutôt passer le dernier mois qui me resterait à vivre chez ma belle-mère ! – Ah bon ?… Et pourquoi ?, demande le curé.
Alors le gars répond en arborant une grimace évocatrice : – Parce que ça serait le plus long mois de mon existence.
Il était une fois un rabbin dont la femme attendait son premier enfant. Lors de la réunion des fidèles à la synagogue, le rabbin demanda une augmentation de ses indemnités. La communauté décréta qu’à chaque fois que le rabbin verrait sa famille s’accroître d’un enfant, sa paie en serait réévaluée d’autant.
Après cinq ou six enfants, la note commença à devenir assez élevée pour la congrégation. Les ouailles tinrent assemblée à ce sujet. Comme on peut s’en douter, les discussions allèrent bon train.
Voyant que tout cela prenait un tour un peu sombre, le rabbin tenta une percée : – Mais enfin, avoir des enfants, c’est la volonté du tout puissant !
Alors du fond de la salle, un petit homme répondit : – Vous avez raison rabbin, mais la neige et la pluie sont eux aussi des actes de volonté divine, et cependant, ça ne nous empêche pas de mettre un capuchon !
Cette histoire se passe après un des discours de Jésus, et donc le susnommé est en train de pique-niquer tranquillement dans un près avec ses douze apôtres. Inutile de préciser que le vin coule à flot. Or, non loin de là, un superbe cheval broute paisiblement. Bref, rien que de très banal…
Jusqu’au moment où Thomas (un des apôtres) entend une voix qui l’appelle. Et, à la surprise de celui-ci, cette voix provient…du cheval ! Thomas, interloqué se tourne vers Pierre, qui se trouve justement à côté de lui : – Pierre, tu vois ce cheval…Et ben il m’appelle. – Tu ferais mieux d’arrêter le vin, répond Pierre, hilare, tu n’as pas l’air de bien le supporter !
Thomas est gêné, car il ne sait que répondre, et décide donc de continuer à manger comme si de rien n’était. Mais au bout de quelques minutes, rebelote, le cheval se remet à l’appeler. Cette fois-ci, c’est un Thomas sûr de lui qui se tourne vers Pierre : – Je suis désolé Pierre, mais je te jure que j’ai entendu ce cheval parler ! – Franchement, Thomas, tu sais que les hosties, ça se bouffe, ça ne se fume pas ! Depuis quand les chevaux parlent-ils ? Et puis d’abord, s’il t’appelle, t’as qu’à aller le voir. – Et bien c’est ce que je vais faire ! Réplique Thomas. Et on va voir qui a raison !
Et donc, Thomas se dirige vers le cheval, sous le regard d’un Pierre tordu de rire. Mais lorsque Thomas est à portée du cheval, le cheval se jette sur Thomas et le dévore. Quelques secondes plus tard, il n’y a plus de trace du pauvre apôtre et le cheval est retourné à son occupation première, et broute tranquillement l’herbe. Pierre est horrifié, et apparemment, il a été le seul témoin du drame, car Jésus et les autres disciples continuent à manger comme si rien ne s’était passé.
Pierre se dirige alors vers Jésus, et lui dit : – Jésus ! Tu n’as pas vu ce qui c’est passé ? Thomas vient de se faire dévorer par le cheval !
Et Jésus lui répond, d’un ton tout à fait calme et détendu : – Écoute Pierre, laisse Thomas dans l’étalon.
Un grand-père et sa petite-fille sont assis sur le banc d’un jardin public.
La petite-fille demande : – Dis papy, est-ce que c’est Dieu qui t’a créé ? – Oui ma petite fille, on peut dire ça. C’est Dieu qui m’a créé.
Quelques minutes passent, puis la petite fille revient à la charge. – Papy, papy, est-ce que c’est Dieu qui m’a créé moi aussi ? – Mais oui, c’est lui aussi.
Alors la petite fille observe bien son papy de haut en bas pendant un long moment, puis elle sort un petit miroir de sa « dînette » et observe soigneusement son reflet à elle pendant un long moment.
Le grand-père qui la regarde faire ne comprend pas bien les idées qui passent par la tête de sa petite-fille, mais soudain elle lui dit : – Tu sais papy, j’ai l’impression que Dieu fait du bien meilleur boulot ces temps-ci…