blague rédacteur en chef

Concision journalistique

Un jeune journaliste vient d’être engagé dans un grand quotidien. Il vient de remettre son premier papier au rédacteur en chef et il attend le verdict. Ce dernier ne se fait pas attendre et il est convoqué :
– Écoutez, mon vieux, ça ne va pas du tout ! C’est beaucoup trop long ! Tenez-vous-en à l’essentiel !
– Bon, je vais le refaire, répond le jeune journaliste.

Quelques instants plus tard, il revient avec son nouveau papier où l’on peut lire :
« Madame M. Martin allait faire ses courses. L’enterrement aura lieu le 30 à 11 heures. »

Le polonais des J.O.

Un envoyé spécial qui couvre les Jeux Olympiques envoie un courriel à son journal :
« Un athlète polonais nommé Kwyczknerpowski, a été victime d’un grave accident de la circulation ».

Un quart d’heure plus tard, le journaliste reçoit une réponse de son rédacteur en chef :
– Renseignez-vous d’urgence. Comment s’appelait-il avant l’accident ?

L’article réducteur

Le rédacteur en chef d’un journal est intransigeant sur la longueur des articles que lui remettent les journalistes. A chaque fois, il hurle :
– Trop long, beaucoup trop long !

Il prend son stylo et fait une coupe sombre dans le texte. Un jeune stagiaire qui assiste depuis une semaine à la même scène, vient rendre son article :
« L’automobiliste frotta une allumette pour voir s’il restait de l’essence dans son réservoir. Il en restait. Obsèques mardi prochain. »

La mère d’Hitler

Nous sommes en 1945, un jeune journalise va trouver son rédacteur en chef et lui dit :
– J’ai un scoop avec deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. Par laquelle je commence ?
– Dites donc la bonne !
– On a retrouvé la mère d’Hitler.
– Ah ! Et la mauvaise ?
– Elle est enceinte.

Alien bar

Assis sur un tabouret, un journaliste dit au barman :
– Je vais me faire saquer par mon rédacteur en chef. J’ai cherché, tout l’après-midi, en vain, l’extraterrestre qu’on lui avait signalé. Servez-moi un double whisky pour me remettre ! Allez, pressez- vous un peu !
– Doucement ! dit le barman. Je n’ai que cinq bras, moi.