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La blague du passage à l’an 2000

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Philippe était un programmeur COBOL dans les années 80. Lorsque les années 90 arrivèrent (après que les unixiens, les développeurs de Website et les spécialistes du Client/Serveur se soient moqués de lui en l’appelant dinosaure pendant des années), et il eu enfin quelque respect de la part de ses pairs. Il devint un consultant indépendant sur le passage à l’an 2000. Il travaillait sur des missions d’audit et de conversion du système d’information, voyageant par monts et par vaux. Il travaillait 70, 80 et même 90 heures par semaine, mais il faisait avec.

Cependant, après quelques années sans repos, ce travail débilitant fit disjoncter Philippe. Il eut des problèmes de sommeil et commença a avoir des cauchemars à propos de l’an 2000. Il avait atteint un point de non-retour où la moindre discussion entre collègues sur l’an 2000 pouvait le rendre violent. Il devait sûrement souffrir d’une sorte de dépression nerveuse, car il commençait à envisager d’éviter l’an 2000, et toutes les conséquences qui allaient avec.

Vers la fin de l’année 1997, Philippe décida de contacter une entreprise californienne spécialisée dans la cryogénie. Il signa un contrat pour être congelé jusqu’à l’an 2001, avec leur tout nouveau processus automatique de réveil (très très cher). Il était terrifié. La seule chose qu’il avait en tête était qu’il allait se réveiller en 2001, juste après le nouvel an et la débâcle des ordinateurs, juste après l’année du saut, et les plâtres auront été essuyés. Rien d’autre en tête que d’espérer en sortir vivant.

Il fut mit dans un réceptacle cryogénique, les techniciens ajustèrent le jour et l’heure de réveil, lui injectèrent quelque produit pour ralentir son rythme cardiaque et respiratoire vers le minimum vital, et ce fut tout.

La première image que Philippe vit en se réveillant fut une pièce énorme et très très moderne, remplie d’une foule en liesse. Ils criaient tous « Incroyable » et « Il est vivant ! ». Il y avait des caméras (il n’en avait jamais vu de telles auparavant) et des appareils sortis tout droits des films de science fiction.

Quelqu’un qui semblait être un porte-parole s’avança. Philippe débordait d’enthousiasme :
« Ça y est ? » demanda-t-il. « Sommes-nous en 2001 ? En est-ce fini de ces histoires de millénaire et de situation de crise ? »

Le porte-parole expliqua qu’il y avait eu un problème avec la programmation de la date de réveil de son réceptacle, Le programme n’avait pas pu passer l’an 2000. 8000 années s’étaient écoulées maintenant. Le porte-parole dit à Philippe de ne pas déprimer, car quelqu’un de très important voulait lui parler.

D’un seul coup, un mur entier devint un écran sur lequel on vit apparaître l’image d’une personne ayant une ressemblance frappante avec Bill Gates. Cet homme était Premier ministre de la terre. Il dit à Philippe de ne pas être bouleversé, que la paix régnait sur terre et qu’il n’y avait plus de famine. Il ajouta que le programme spatial avait été reinstauré et qu’il y avait des colonies sur la Lune et sur Mars. Il raconta que la technologie avait tellement progressé que tout le monde avait une interface virtuelle permettant de contacter quiconque était sur la planète ou de regarder n’importe quel événement sportif ou d’assister à des concerts à l’autre bout du monde.

« C’est terrifiant » dit Philippe. « Mais, dites-moi, pourquoi mon réveil est-t-il un tel événement ? ».

« Et bien », dit le premier ministre, « L’an 10000 approche, et votre dossier indique que vous savez programmer en COBOL… »

Les 10 commandements du programmeur

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Les dix commandement du programmeur : ou Comment Programmer sans stress.

1 ) Des Bugs tu ne t’inquièteras pas.
Les bugs dans votre logiciel sont actuellement des fonctionnalités particulières.

2 ) Corriger le problème tu ne feras pas.
Vos utilisateurs auront plus de chance de gagner au loto que de tomber encore sur ce bug.

3 ) Le traitement des erreurs tu ne géreras pas.
La gestion des erreurs ne signifie quelque chose que pour les gens enclins aux erreurs. Ni vous-même ni vos utilisateurs ne sont enclins à faire des erreurs.

4 ) Des restrictions, tu n’imposeras pas.
Laisser l’utilisateur entrer n’importe quoi comme donnée, n’importe où, n’importe quand. C’est ce que l’on appelle être TRÈS convivial.

5 ) Tu n’optimiseras pas.
Les utilisateurs seront reconnaissant d’obtenir une information quel qu’elle soit. Ils ne s’inquiètent ni de la vitesse, ni de l’efficacité.

6 ) Tu n’aideras pas.
Si un utilisateur n’est pas capable d’utiliser seul votre programme, ils est trop abruti pour mériter votre programme de toutes façons.

7 ) Tu ne documenteras pas.
La documentation ne sert qu’a annoncer de futures modifications. Comme votre programme est parfait des la première version, il n’aura jamais besoin d’être modifié.

8 ) Tu ne te presseras pas.
Seuls les patrons ou les très mignonnes utilisatrices ont besoin d’un programme dans les temps.

9 ) Tu ne réviseras pas.
Votre interprétation des spécifications est toujours correcte. Vous connaissez les besoins des utilisateurs mieux qu’eux.

10 ) Tu ne partageras pas.
Si des programmeurs ont besoin d’une partie de votre code, ils n’auront qu’à l’écrire eux-mêmes.

L’évolution d’un programmeur

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Le but de la manipulation est d’écrire un programme qui affichera « HELLO WORLD » à l’écran.

TERMINALE

10 PRINT « HELLO WORLD »
20 END

DUT 1ERE ANNEE

program HELLO(input, output)
begin
writeln(‘HELLO WORLD’)
end.

DUT 2EME ANNEE

(defun HELLO
(print
(cons ‘HELLO (list ‘WORLD))
)
)

FRAICHEMENT SORTI DE L’ECOLE

    #include <stdio.h>

void main(void)
{
char *message[] = {« HELLO « , « WORLD »};
int i;

       for(i = 0; i < 2; ++i)
  printf("%s", message[i]);
printf("\n");

}

PROFESSIONNEL TRES EXPERIMENTE

    #include <iostream.h>
    #include <string.h>
    class string

{
private:
int size;
char *ptr;
public:
string() : size(0), ptr(new char(‘\0’)) {}
string(const string &s) : size(s.size)
{
ptr = new char[size + 1];
strcpy(ptr, s.ptr);
}
~string()
{
delete [] ptr;
}
friend ostream &operator <<(ostream &, const string &);
string &operator=(const char *);
};
ostream &operator<<(ostream &stream, const string &s)
{
return(stream << s.ptr);
}
string &string::operator=(const char chrs) { if (this != &chrs) { delete [] ptr; size = strlen(chrs); ptr = new char[size + 1]; strcpy(ptr, chrs); } return(this);
}
int main()
{
string str;
str = « HELLO WORLD »;
cout << str << endl;
return(0);
}

PROFESSIONNEL VRAIMENT TRES TRES EXPERIMENTE

[
uuid(2573F8F4-CFEE-101A-9A9F-00AA00342820)
]
library LHello
{
// bring in the master library
importlib(« actimp.tlb »);
importlib(« actexp.tlb »);

 // bring in my interfaces
 #include "pshlo.idl"

 [
 uuid(2573F8F5-CFEE-101A-9A9F-00AA00342820)
 ]
 cotype THello

{
interface IHello;
interface IPersistFile;
};
};

[
exe,
uuid(2573F890-CFEE-101A-9A9F-00AA00342820)
]
module CHelloLib
{

 // some code related header files
 importheader();
 importheader();
 importheader();
 importheader("pshlo.h");
 importheader("shlo.hxx");
 importheader("mycls.hxx");

 // needed typelibs
 importlib("actimp.tlb");
 importlib("actexp.tlb");
 importlib("thlo.tlb");

 [
 uuid(2573F891-CFEE-101A-9A9F-00AA00342820),
 aggregatable
 ]
 coclass CHello

{
cotype THello;
};
};

#include « ipfix.hxx »

extern HANDLE hEvent;

class CHello : public CHelloBase
{
public:
IPFIX(CLSID_CHello);

 CHello(IUnknown *pUnk);
 ~CHello();

 HRESULT  __stdcall PrintSz(LPWSTR pwszString);

private:
static int cObjRef;
};

#include
#include
#include
#include
#include « thlo.h »
#include « pshlo.h »
#include « shlo.hxx »
#include « mycls.hxx »

int CHello::cObjRef = 0;

CHello::CHello(IUnknown *pUnk) : CHelloBase(pUnk)
{
cObjRef++;
return;
}

HRESULT __stdcall CHello::PrintSz(LPWSTR pwszString)
{
printf(« %ws\n », pwszString);
return(ResultFromScode(S_OK));
}

CHello::~CHello(void)
{

// when the object count goes to zero, stop the server
cObjRef–;
if( cObjRef == 0 )
PulseEvent(hEvent);

return;
}

#include
#include
#include « pshlo.h »
#include « shlo.hxx »
#include « mycls.hxx »

HANDLE hEvent;

int _cdecl main(
int argc,
char * argv[]
) {
ULONG ulRef;
DWORD dwRegistration;
CHelloCF *pCF = new CHelloCF();

hEvent = CreateEvent(NULL, FALSE, FALSE, NULL);

// Initialize the OLE libraries
CoInitializeEx(NULL, COINIT_MULTITHREADED);

CoRegisterClassObject(CLSID_CHello, pCF, CLSCTX_LOCAL_SERVER,
REGCLS_MULTIPLEUSE, &dwRegistration);

// wait on an event to stop
WaitForSingleObject(hEvent, INFINITE);

// revoke and release the class object
CoRevokeClassObject(dwRegistration);
ulRef = pCF->Release();

// Tell OLE we are going away.
CoUninitialize();

return(0); }

extern CLSID CLSID_CHello;
extern UUID LIBID_CHelloLib;

CLSID CLSID_CHello = { /* 2573F891-CFEE-101A-9A9F-00AA00342820 */
0x2573F891,
0xCFEE,
0x101A,
{ 0x9A, 0x9F, 0x00, 0xAA, 0x00, 0x34, 0x28, 0x20 }
};

UUID LIBID_CHelloLib = { /* 2573F890-CFEE-101A-9A9F-00AA00342820 */
0x2573F890,
0xCFEE,
0x101A,
{ 0x9A, 0x9F, 0x00, 0xAA, 0x00, 0x34, 0x28, 0x20 }
};

#include
#include
#include
#include
#include
#include « pshlo.h »
#include « shlo.hxx »
#include « clsid.h »

int _cdecl main(
int argc,
char * argv[]
) {
HRESULT hRslt;
IHello *pHello;
ULONG ulCnt;
IMoniker * pmk;
WCHAR wcsT[_MAX_PATH];
WCHAR wcsPath[2 * _MAX_PATH];

// get object path
wcsPath[0] = ‘\0’;
wcsT[0] = ‘\0’;
if( argc > 1) {
mbstowcs(wcsPath, argv[1], strlen(argv[1]) + 1);
wcsupr(wcsPath);
}
else {
fprintf(stderr, « Object path must be specified\n »);
return(1);
}

// get print string
if(argc > 2)
mbstowcs(wcsT, argv[2], strlen(argv[2]) + 1);
else
wcscpy(wcsT, L »Hello World »);

printf(« Linking to object %ws\n », wcsPath);
printf(« Text String %ws\n », wcsT);

// Initialize the OLE libraries
hRslt = CoInitializeEx(NULL, COINIT_MULTITHREADED);

if(SUCCEEDED(hRslt)) {

 hRslt = CreateFileMoniker(wcsPath, &pmk);
 if(SUCCEEDED(hRslt))

hRslt = BindMoniker(pmk, 0, IID_IHello, (void **)&pHello);

 if(SUCCEEDED(hRslt)) {

// print a string out
pHello->PrintSz(wcsT);

Sleep(2000);
ulCnt = pHello->Release();
}
else
printf(« Failure to connect, status: %lx », hRslt);

 // Tell OLE we are going away.
 CoUninitialize();
 }

return(0);
}

ADMINISTRATEUR SYSTEME

    #include <stdio.h>
    main()
    {
      char *tmp;
      int i=0;
      /* on y va bourin */
      tmp=(char *)malloc(1024*sizeof(char));
      while (tmp[i]="HELLO WORLD"[i++]);
      /* Ooopps y'a une infusion ! */
      i=(int)tmp[8];
      tmp[8]=tmp[9];
      tmp[9]=(char)i;
      printf("%s\n",tmp);
    }

APPRENTI HACKER

     #!/usr/local/bin/perl
     $msg="HELLO, WORLD.\n";
     if ($#ARGV >= 0) {
       while(defined($arg=shift(@ARGV))) {
         $outfilename = $arg;
         open(FILE, ">" . $outfilename) || die "Can't write $arg: $!\n";
         print (FILE $msg);
         close(FILE) || die "Can't close $arg: $!\n";

       }
     } else {
       print ($msg);
     }
     1;

HACKER EXPERIMENTE

     #include <stdio.h>
     #define S "HELLO, WORLD\n"
     main(){exit(printf(S) == strlen(S) ? 0 : 1);}

HACKER TRES EXPERIMENTE

     % cc -o a.out ~/src/misc/bv/bv.c
     % a.out

GOUROU DES HACKERS

     % cat
     HELLO, WORLD.
     ^D

DIRECTEUR JUNIOR

     10 PRINT "HELLO WORLD"
     20 END

DIRECTEUR

     mail -s "HELLO, WORLD." bob@b12
     Henri, pourrais-tu m'écrire un programme qui écrit "HELLO,
     WORLD." À l'écran?
     J'en ai besoin pour demain.
     ^D

DIRECTEUR SENIOR

     % zmail Jean
     J'ai besoin d'un programme "HELLO, WORLD." Pour cette après-midi.

PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL

     % letter
     letter: Command not found.
     % mail
     To: ^X ^F ^C
     % help mail
     help: Command not found.
     % damn!
     !: Event unrecognized
     % logout

Le manifeste du véritable programmeur

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Il était une fois, au bon vieux temps (durant ce qu’on appelle l’âge d’or de l’informatique) il était facile de distinguer les HOMMES des JEUNOTS (la tradition les désigne aussi respectivement par les dénominations de VÉRITABLES et de VISAGES PÂLES). A cette époque, les VÉRITABLES étaient ceux qui connaissaient la programmation des ordinateurs, et les VISAGES PÂLES étaient ceux qui ne la connaissaient pas. Les VÉRITABLES préféraient des mots comme « DO 10 I=1,10 » ou encore « ABEND ». Ils ne parlaient d’ailleurs qu’en majuscules. Le reste du monde disait des choses du genre « Les ordinateurs sont trop compliqués pour moi » ou bien encore « Les ordinateurs ne me disent rien, ils sont trop impersonnels ». Des recherches récentes ont d’ailleurs montré que les VÉRITABLES n’ont besoin de rien dire à personne, et qu’en plus ils n’ont pas peur d’être impersonnels.

Cependant, comme toujours, les choses évoluent. Nous sommes dans un monde où les braves mêmes peuvent disposer d’un ordinateur dans leur four à micro-ondes, où les gosses de 12 ans peuvent ridiculiser un VÉRITABLE aux ASTEROIDS ou au PacMan, et où n’importe qui peut acheter et même comprendre son propre ordinateur personnel. Les VÉRITABLES risquent fortement l’extinction, sous la concurrence des lycéens avec leurs Macintosh.

Il est donc clairement urgent de mettre en évidence les différences entre un lycéen joueur de PACMAN typique et un VÉRITABLE. En soulignant cette différence, nous montrons ainsi à des gosses un modèle à suivre, une aspiration de perfection, une figure paternelle. Cela contribuera à montrer aux employeurs de VÉRITABLES, pourquoi ce serait une erreur de remplacer ceux-ci par des lycéens joueurs de PACMAN (quelques en soient les économies de salaires réalisées).

LES LANGAGES DE PROGRAMMATION

Le critère le plus simple pour repérer un VÉRITABLE dans la foule est son langage de programmation. Les VÉRITABLES utilisent le FORTRAN, les VISAGES-PÂLES utilisent le PASCAL.

Niklaus Wirth, le concepteur de PASCAL participait à une conférence. On lui demanda comment il fallait prononcer son nom. Il répondit :
– Vous pouvez soit faire un appel par nom en prononçant « Wiirt », ou faire un appel par valeurs, en prononçant « Woort ».
Visiblement, on peut détecter par cette réponse que Niklaus Wirth est un VISAGE PÂLE.

Les VÉRITABLES, eux, ne connaissent qu’un seul mécanisme de passage de paramètres, le passage par adresse, qui est implémenté dans les compilateurs FORTRAN-G et -H des IBM/370. Les VÉRITABLES n’ont pas besoin de tous ces concepts abstraits pour effectuer leur boulot, ils se contentent d’une perfo, d’un compilo FORTRAN et d’un café.

  • Un VÉRITABLE fait du traitement de listes en FORTRAN.
  • Un VÉRITABLE fait des manipulations de chaînes de caractères en FORTRAN.
  • Un VÉRITABLE fait de la comptabilité (pour autant qu’il en fait) en FORTRAN.
  • Un VÉRITABLE fait des programmes d’intelligence artificielle en FORTRAN.
    S’il ne peut le faire en FORTRAN, il le fait en Assembleur, s’il ne peut le faire en Assembleur, c’est que cela ne vaut vraiment pas la peine d’être programmé.

LA PROGRAMMATION STRUCTUREE

Ces derniers temps, les autorités académiques en informatiques sont tombées d’accord sur la manie de la programmation structurée. Elles prétendent que les programmes sont plus faciles à comprendre quand leurs auteurs pratiquent des techniques ou langages spéciaux de programmation.

Ces savants ne sont pas tous d’accord sur quels langages ou quelles techniques il faut utiliser, et leurs exemples en général sont faits de manière à tenir sur une page de publication scientifique, visiblement insuffisant pour convaincre qui que ce soit.

Quand j’étais sorti de l’école, je pensais être le meilleur programmeur au monde. Mon programme de morpion était imbattable, je programmais en 5 langages différents et j’étais cap d’aligner un programme de 1000 lignes qui marchait du premier coup (OUI !).

Mon premier boulot dans le monde VÉRITABLE fut de lire et de comprendre un programme de 200.000 instructions FORTRAN, puis de diviser par deux son temps d’exécution. Tout VÉRITABLE vous dira que la programmation structurée ne vous est pas d’un grand secours pour résoudre ce genre de problème. Il faut du TALENT.

Voici quelques opérations sur l’attitude des VÉRITABLES vis à vis de la programmation structurée.

  • Un VÉRITABLE ne craint pas d’utiliser les GOTOs.
  • Un VÉRITABLE peut écrire une boucle DO de cinq pages sans se mélanger les pinceaux.
  • Un VÉRITABLE préfère les IF arithmétiques, ça prend moins de place mémoire.
  • Un VÉRITABLE est capable d’écrire du code auto-modifiant si cela fait gagner 20 nanosecondes.
  • Un VÉRITABLE n’a pas besoin de commentaires, il préfère se fier au code.
  • Un VÉRITABLE n’a pas besoin de IF structurés, de REPEAT, de CASE …OF, tout cela peut se simuler en FORTRAN, au besoin en faisant des ASSIGN, GOTO.

Les structures de données reçoivent aussi beaucoup de publicité ces temps-ci. Les types de données abstraits, les pointeurs, les listes et les chaînes de caractères sont devenus populaires pour certains milieux.

Wirth, le VISAGE PÂLE susnommé, a même écrit un bouquin prétendant que vous pouvez écrire des programmes partant de structures de données, au lieu de faire l’inverse.

Ainsi que le sait tout VÉRITABLE, la seule structure de données réellement utiles est le tableau. Les listes, les structures, les chaînes de caractères, les ensembles, tout ça sont des variétés de tableaux qui peuvent se programmer comme tels sans se compliquer la vie avec des distinguos subtils.

La pire des contraintes avec cette fantaisie de types de données est que vous êtes obligés de les déclarer, et vous savez bien qu’un VÉRITABLE langage de programmation doit reconnaître implicitement le type de données sur le premier des six caractères du nom de la variable.

LES SYSTEMES D’EXPLOITATION.

Quel est le type de système d’exploitation qui est utilisé par les VÉRITABLES ?

MS-DOS ? Dieu merci non ! Après tout, MS-DOS est un système d’exploitation joujou. Même les petites mémés et les lycéens peuvent comprendre et utiliser MS-DOS.

UNIX est bien un peu plus compliqué. Un hacker typique sous UNIX n’arrive jamais à se souvenir quel est le nom de la commande PRINT valable pour la semaine. Mais quand on y pense un peu, UNIX n’est qu’un jeu vidéo un peu mis en valeur. On ne travaille pas sérieusement sous UNIX, on se borne à
envoyer des vannes au monde entier par UUCP, à écrire des jeux d’aventure ou à rédiger des articles scientifiques pour publication.

Non, un VÉRITABLE travaille sous OS/370. Un bon VÉRITABLE peut arriver à trouver dans son manuel JCL la signification de l’erreur IJK305I qu’il vient d’avoir. Un VÉRITABLE fortiche peut écrire du JCL sans consulter ce manuel du tout. Un VÉRITABLE carrément extra peut trouver des bugs enfouis dans un dump mémoire de 6 Mégaoctets sans utiliser une calculatrice hexadécimale.

OS/370 est véritablement un système d’exploitation remarquable. Il est possible la dessus de détruire des journées de travail avec un blanc mal placé, ce qui incite les équipes de programmation à une plus grande concentration mentale. La meilleure manière pour aborder le système OS/370 est par une perforatrice de cartes. Certains prétendent qu’il existe un time-sharing sur OS/370, mais une étude minutieuse à montré le contraire.

LES OUTILS DE PROGRAMMATION

Quels outils un VÉRITABLE emploie-t-il ? En théorie, il pourrait rentrer ses programmes directement par les clés du panneau frontal de son ordinateur. C’était effectivement le cas à l’occasion du temps où les machines avaient encore cet accessoire. Il fut un temps ou un VÉRITABLE connaissait typiquement par coeur son boot en hexa et le rentrait à chaque fois qu’il lui arrivait de l’écraser avec son programme.

C’était aussi le temps où la mémoire était véritable, et ne s’en allait pas quand on coupait le jus. De nos jours, les mémoires oublient ce qu’on leur demande de retenir et gardent des choses qu’elles feraient mieux d’écraser. La légende dit que Seymour Cray, le père du super ordinateur CRAY I et de la plupart des Control Data a rentré aux clés le premier système d’exploitation du CDC-7600 quand celui-ci a démarré pour la première fois. Inutile de préciser que Seymour Cray est un VÉRITABLE.

Un de mes VÉRITABLES favoris était un ingénieur Texas Instrument. Un jour, il reçut un appel longue distance d’un utilisateur dont le système avait crashé au milieu d’une sauvegarde importante. Jim avait alors réparé les dommages au téléphone en faisant rentrer par l’utilisateur les instructions de disk I/O aux clés, en patchant les tables systèmes en hexa et en se faisant relire les contenus des registres à l’écouteur.

La morale de cette histoire est : Même si un VÉRITABLE utilise en général une perfo ou une imprimante comme outil de génie logiciel, il peut s’en sortir en cas d’urgence avec juste un tableau frontal et une ligne téléphonique.

Dans certaines sociétés, « édition de texte » ne signifie plus de nos jours 10 ingénieurs faisant la queue devant une perfo en code 29.

D’ailleurs mon lieu de travail n’a plus aucune perfo. Dans une telle situation, un VÉRITABLE doit se résigner à utiliser un éditeur de texte. La plupart des systèmes permettent le choix entre plusieurs éditeurs, et il s’agit d’en choisir un qui soit compatible avec votre style de travail. Beaucoup de personnes croient que les meilleurs éditeurs de textes du monde proviennent des laboratoires XEROS à Palo Alto, sur les systèmes ALTO et DORADO.

Malheureusement, comment voulez vous qu’un véritable puisse utiliser un système d’exploitation au nom aussi ridicule que SMALLTALK, et encore moins manipuler une souris ?

Quelques un des concepts de ces éditeurs de XEROS se sont retrouvés dans des éditeurs tournant sur des systèmes aux noms plus raisonnables (comme EMACS, VI). Le problème avec ces éditeurs de texte est que le concept « Vous obtenez ce que vous voyez » est aux yeux d’un véritable aussi vicieux chez un éditeur qu’il peut l’être chez une femme. En réalité, un VÉRITABLE préfère du « Vous l’aviez voulu, tant pis pour vous », du compliqué, de l’énigmatique, du mystérieux, puissant et impitoyable comme TECO pour tout dire.

On a fait remarquer qu’une séquence de commande TECO ressemble plus à un bruit de télétransmission qu’à du texte lisible. Un jeu bien connu sur TECO consiste à taper votre nom en tant que commande et à voir ce que cela donne. N’importe quelle erreur de frappe dans TECO recèle une forte probabilité de destruction de votre programme, ou mieux encore, d’introduction des erreurs dans un sous programme qui fonctionnait dans le passé.

C’est ce qui explique pourquoi un VÉRITABLE rechigne à éditer un programme qui tourne presque. Il préfère patcher directement le binaire à l’aide d’un merveilleux outil appelé SUPERZAP (ou son équivalent sur une machine non-IBM). Cela marche tellement bien, que beaucoup de programmes IBM n’ont que peu de ressemblances avec le source FORTRAN. En réalité, dans de nombreux cas, on ne dispose plus du tout du source.

Quand il s’agit de corriger un tel programme, aucun patron ne penserait à un autre recours qu’un VÉRITABLE : un VISAGE PÂLE structuré ne saurait même pas par quoi commencer. On appelle ça : « La protection de l’emploi ».

Voici quelques outils de génie logiciel NON employés par les VÉRITABLES :

  • Les préprocesseurs FORTRAN comme RAFTOR ou MORTRAN. C’est bon pour les VISAGES-PÂLES. Voir ci-dessus à propos de la programmation structurée.
  • Les aides au débogage en langage source. Un VÉRITABLE travaille uniquement sur des dumps mémoire.
  • Les compilateurs avec des protections de débordement de tableaux. Ils brident la créativité, empêche les usages les plus intéressants de l’instruction ÉQUIVALENCE. Ils rendent impossible la modification des instructions système avec des indices négatifs. Et le pire de tout, c’est que cela ralentit l’exécution.
  • La gestion centralisée du code. Un VÉRITABLE garde toujours ses sources dans des bacs de cartes personnels fermés à clé.

LES VERITABLES AU TRAVAIL

Où travaille un VÉRITABLE ? Quels genres de programmes requièrent l’attention de cet individu aussi talentueux ? Vous n’en trouverez pas en train d’écrire une paie-compta en COBOL, ou encore faisant du tri d’adresses pour un club de micro. Un VÉRITABLE ne s’attelle qu’à des tâches extraordinaires (au sens étymologique).

  • Un VÉRITABLE travaille au laboratoire national de Los Almos et écrit des simulations de bombes nucléaires sur CRAY-I.
  • Un VÉRITABLE travaille au centre national de sécurité, pour décoder des messages russes.
  • Pour que la NASA puisse envoyer des gars sur la lune et les ramener avant les russes, il a fallu des milliers de VÉRITABLES.
  • Les VÉRITABLES travaillent chez BOEING pour concevoir des missiles de croisière.

Les VÉRITABLES les plus formidables travaillent au Jet Propulsion Laboratory en Californie.

Beaucoup d’entre eux connaissent par coeur le logiciel de pilotage des sondes Pionner et Voyager. En combinant des gros programmes FORTRAN au sol avec un petit programme en langage machine la haut; ils sont capables de prodiges de navigation et d’improvisation, comme taper dans une fenêtre de dix kilomètres de large sur Saturne après six ans dans l’espace. Ou bien encore de réparer des radios et batteries endommagées. Il paraîtrait qu’un VÉRITABLE a réussi à fourrer un programme de reconnaissance de forme de quelques centaines d’octets dans un coin de mémoire libre, ce qui a permis de découvrir une nouvelle lune de Jupiter !

Il est actuellement prévu pour le programme GALILEO de balancer la sonde vers Jupiter au moyen d’une assistance gravitationnelle de Mars. Cette trajectoire va passer à 80 kilomètres (plus ou moins 3 kilomètres) de la surface de Mars. Personne ne ferait confiance à un programme PASCAL (ou à un programmeur PASCAL) pour naviguer avec une telle précision.

Comme vous le voyez, beaucoup de VÉRITABLES existant au monde travaillent pour le gouvernement Américain, et spécialement pour le Département de la Défense (DoD). Et c’est très bien ainsi.

Récemment, cependant, un nuage noir a obscurci l’horizon des VÉRITABLES. Il semblerait que quelques VISAGES-PÂLES haut placés du DoD aient décidé que tous les programmes de la Défense devront êtres écrits dans un grand langage unifié appelé Ada. Pendant un temps, il semblait que Ada allait à l’encontre de la programmation VÉRITABLE (un langage avec des structures, des types de données, des points-virgules, bref un langage qui étiolerait la créativité des VÉRITABLES).

Heureusement, le langage qui fut finalement adopté par le DoD comporte suffisamment de possibilités intéressantes pour le rendre potable. Il est d’une effroyable complexité, et il contient des outils pour tripoter le système d’exploitation et réordonner la mémoire. Edsger Dijkstra ne l’aime pas (Vous connaissez Dijkstra, c’est celui qui a écrit le livre « GOTOs considérés comme nuisibles ». Une oeuvre remarquable applaudie par tous les programmeur PASCAL et les VISAGES-PÂLES). En tout cas rassurons-nous :

Un VÉRITABLE peut programmer en FORTRAN dans n’importe quel langage.

Il semblerait cependant que certains véritables peuvent condescendre à faire un compromis dans leurs principes et à oeuvrer sur des choses plus triviales que la destruction de la terre, à condition que ce boulot puisse rapporter des sous. ATARI par exemple, emploie plusieurs VÉRITABLES pour écrire ses jeux vidéos (pas pour y jouer, un VÉRITABLE connaît toutes les astuces pour battre la machine à chaque coup et ce ne serait pas glorieux). Les gens de chez LUCAS FILM sont aussi des
VÉRITABLES, il faudrait être fou pour refuser des millions de dollars des fanas de « l’empire contre attaque ». En CAO, il n’y a pour le moment pas assez de VÉRITABLES; Ils n’ont pas encore trouvé le filon. On y trouve en général des gens qui y sont uniquement pour faire du FORTRAN et éviter de faire du COBOL.

LES VERITABLES AU TRAVAIL

En général, un VÉRITABLE joue comme il travaille, avec des ordinateurs. Il trouve d’ailleurs incroyable que son boss puisse le payer pour faire quelque chose qu’il ferait de toute manière gratos (Bien qu’il fasse attention de ne pas le dire trop fort). De temps en temps, il arrive que le VÉRITABLE sorte de son bureau pour respirer un bol d’air et prendre un verre de bière. Pour le reconnaître à ces moments, voici quelques trucs :

  • Dans un pot, les VÉRITABLES sont ceux qui sont dans un coin en train de discuter des protections des systèmes d’exploitation et des moyens pour les planter.
  • Dans un match de foot, le VÉRITABLE est celui en train de comparer le jeu avec sa simulation sur un listing.
  • A la plage, le véritable est celui qui dessine des arbres programmatiques sur le sable.
  • Aux enterrements, le VÉRITABLE est celui qui dit « Pauvre Tim, son tri tournait presque quand il a eu son attaque ».
  • Au supermarché, le VÉRITABLE est celui qui insiste pour faire passer lui-même les canettes de bière devant le lecteur optique, si la caissière l’a mal fait la première fois.

L’HABITAT NATUREL DU VERITABLE

Dans quel biotope se plaît le mieux le VÉRITABLE ? C’est une question importante pour les patrons de VÉRITABLES, car vu le coût d’un tel spécimen, il est préférable de leur donner un environnement tel qu’il puisse accomplir efficacement son travail.

Un véritable typique vit devant un terminal d’ordinateur. Autour de ce terminal, on peut trouver :

  • Les listings de tous les programmes sur lequel le VÉRITABLE a eu à travailler, empilés par ordre chronologique et ce sur toute la surface plane du bureau.
  • Environ une demi-douzaine de tasses de café froid. Occasionnellement, il peut y avoir des mégots flottants dans les tasses. Quelques fois aussi, les tasses contiennent des restes de jus d’orange.
  • A moins d’un spécimen très fort, il y aura des exemplaires des manuels du JCL-OS et des principes de base ouverts à une page particulièrement intéressante.
  • Scotché au mur, on trouvera bien sûr un listing calendrier SNOOPY.
  • Jonchant le sol, des emballages MARS, BOUNTY ou tout autre équivalent du genre qu’on vend dans les distributeurs et pré-rancis pour résister à leur long séjour.
  • Caché dans le tiroir supérieur gauche du bureau, un paquet de cigarillos pour les grandes occasions.
  • Sous les cigarillos, un NORMOGRAPHE laissé là par l’occupant précédent. Un VÉRITABLE, lui, n’écrit que des programmes, pas de la doc, il laisse ça aux gens de la maintenance.

Un VÉRITABLE est capable de travailler 30, 40 et même 50 heures d’une traite, sous pression intense. Les temps de réponse lents ne dérangent pas le VÉRITABLE, ils lui donnent la possibilité de faire un petit somme entre deux compiles. Si le planning n’est pas trop serré, le VÉRITABLE s’arrange en général pour rendre les choses plus palpitantes en passant les neuf premières semaines sur un point réduit mais intéressant du projet, puis en finissant le reste du projet la dernière semaine en quelques marathons de 50 heures. Non seulement cela contribue à impressionner diablement son patron, qui désespérait de voir le projet finir dans les temps, mais cela lui fournit aussi une excellente excuse pour ne pas faire la doc.

En général, on peut dire :

  • Aucun VÉRITABLE ne travaille de 9 à 5 heures (A moins que ce ne soit l’autre part de la journée).
  • Un VÉRITABLE ne porte pas de cravates.
  • Un VÉRITABLE ne porte pas de chaussures à talons.
  • Un VÉRITABLE arrive au travail à temps pour le déjeuner.
  • Un VÉRITABLE ne connaît pas ou ne se souvient pas du nom de sa femme. Mais il peut réciter par coeur la table ASCII ou EBCDIC.
  • Un VÉRITABLE ne sait pas cuisiner, les épiceries étant fermées à trois heures du matin, il survit avec des barres de MARS et des tasses de café.

L’AVENIR DU VERITABLE

Que nous réserve l’avenir. C’est un sujet de préoccupation pour les VÉRITABLES que les nouvelles générations de programmeurs ne soient pas élevées avec la même conception de la vie que leurs aînés. Beaucoup de ces jeunes n’ont jamais vu un ordinateur avec un panneau frontal. On peut à peine trouver un nouveau diplômé qui sache calculer en hexa sans une calculette. De nos jours, les diplômés sont des pieds tendres, protégés des réalités de la programmation par des débuggueurs symboliques, des éditeurs de textes qui comptent les parenthèses, et des systèmes d’exploitations « conviviaux ». Pire de tout, ces soi-disant « chercheurs » du logiciel récoltent des diplômes sans même avoir jamais appris le FORTRAN ! Sommes-nous destinés à devenir une industrie de programmeurs PASCAL ou de maniaques UNIX ?

Heureusement, mon expérience vécue me dit que le futur reste radieux pour les VÉRITABLES, Ni OS/370 ni FORTRAN ne montrent de signes de faiblesses, malgré les tentatives des programmeurs PASCAL du monde entier. Même les ruses les plus subtiles comme l’introduction de la structuration dans le FORTRAN ont échoué.

Bien sûr, quelques constructeurs ont bien sorti des compilos FORTRAN-77, mais tous offrent la possibilité de revenir au FORTRAN-66 moyennant une option de compile, et permettant ainsi de compiler des boucles DO comme Dieu les a créées pour.

Mais l’avenir de UNIX peut ne pas être aussi mauvais pour les VÉRITABLES qu’on le disait avant. La dernière release de UNIX contient des potentialités dignes de n’importe quel VÉRITABLE : Deux interfaces utilisateurs différentes et subtilement incompatibles, un driver TTY tortueux et compliqué, de la mémoire virtuelle. Si vous laissez de coté qu’il soit un langage structuré, le C peut se faire apprécier d’un VÉRITABLE. Après tout, il ne vérifie pas les types des variables, les noms ont seulement sept caractères (ou dix ? ou huit ?) et vous avez en plus les pointeurs (Comme si on avait les avantages du FORTRAN et de l’Assembleur conjugués). Et sans oublier toutes les applications créatives et intéressantes qu’on peut faire avec le #DEFINE.

Non, l’avenir n’est pas si mal. Et même, ces derniers temps, la presse populaire a mentionné que les brillantes promos d’hackers quittent des temples comme le MIT ou STRANFORD pour envahir le monde. L’esprit est de toute évidence en eux. Tant qu’existent encore des objectifs mal définis, des bugs bizarres et des plannings irréalistes, il y aura des VÉRITABLES prêts à foncer dans le tas et à résoudre les problèmes en laissant la doc pour plus tard.

LONGUE VIE AU FORTRAN !

Auteur inconnu
Texte trouvé sur les News en 1987.