blague préméditation

L’organe et la fonction

Les perles : la justice

Le polémiste Henri Rochefort savait manier la langue mieux que quiconque. Lors d’un de ses nombreux procès, le président s’étonne que le prévenu ait été trouvé porteur d’un revolver, signe évident d’une volonté homicide. « Conclusion spécieuse ! réplique Rochefort. Le port d’un revolver n’implique pas nécessairement le désir de tuer. Tenez, j’ai en ce moment sur moi tout ce qu’il faut pour commettre un attentat à la pudeur. Et je vous assure que l’idée ne m’en effleure même pas ! »

Sauve qui peut

Une dame téléphone à un grand magasin de bricolage.
– Il y a quatre jours je vous ai commandé de la mort aux rats, je n’ai toujours rien reçu.
– Je n’en ai plus en stock, s’excuse le vendeur, il y a trois semaines de délai.
– Trois semaines ! s’exclame la dame. Annulez ma commande et passez-moi le rayon armurerie.

Remords quand tu nous tiens

– Voyons, madame, dit le juge, après avoir versé l’arsenic dans la tasse de votre mari, vous n’avez eu aucun remords ?
– Si, monsieur le juge.
– Ah ! Qu’avez-vous pensé ?
– Je me suis dit : « Ce café est chaud, pourvu qu’il ne se brûle pas ! »

L’empoisonneuse de maris

C’est une femme qui passe aux Assises parce qu’elle a empoisonné son mari. Le procureur de la République tend vers elle un doigt accusateur et lui dit :
– Madame, votre acte était prémédité !
– Comment ? Quoi ?
– Vous avez fait exprès !
– C’est vite dit…
– Oui, c’était un crime prémédité ! D’ailleurs, dans la soupe de votre mari, il y avait quatre doses de poison. De quoi tuer quatre personnes normales !
– Mais c’est la faute de ce grand cochon, monsieur le procureur ! Qu’est-ce que vous voulez qu’ j’y fasse, il a toujours bouffé comme quatre !