– Dans ma jeunesse, raconte un homme, j’allais au Louvre ou au musée d’Orsay copier les œuvres des plus grands peintres, aussi bien Watteau que Monet ou Picasso et je me répétais : « Je ferai mon chemin dans la peinture ».
– Et vous avez réalisé votre rêve ?
– En un sens, oui. Je suis employé par les ponts et chaussées pour peindre les lignes blanches au milieu des routes.
Devant le buffet, lors d’une grande réception, un homme d’affaires, jovial et sûr de lui, lie conversation avec un jeune couple manifestement moins prospère :
– Qu’est-ce que vous faites dans la vie, cher ami ? demande l’homme d’affaires.
– De la peinture.
– Magnifique ! J’ai justement besoin de changer la couleur des murs de mon appartement, 2.300 euros, ça vous va ?
– Vous ne m’avez pas compris, proteste l’autre. Je suis peintre, comme Michel-Ange.
– Ça veut dire quoi ?
– Ça veut dire, intervient la jeune épouse, que pour ce prix-là, il vous fera aussi les plafonds.
À Milan, un amateur d’art est tout heureux de pouvoir admirer la magnifique Cène du célèbre Léonard de Vinci. Pas très sûr de son chemin, il se perd dans les rues de la ville. Comme les passants ne comprennent rien à ce qu’il leur demande, il s’applique à dessiner sur un bout de papier la fameuse scène où Jésus et ses apôtres prennent leur dernier repas. A trois reprises, les indications des passants l’ont conduit au restaurant le plus proche…
