blague parisien

Tout au fond du puit

Un couple de Parisiens se promène à la campagne. La nuit descend. Soudain, le mari disparaît. Il vient de tomber dans un nouveau puits sans protection.
– Antoine, Antoine ? crie la femme. Réponds-moi ! Jusqu’où as-tu de l’eau ?

D’un vague glouglou émergent quelques paroles :
– Jusqu’aux chevilles !
– Ah, tu me rassures !

Et la précision arrive dans un autre glouglou :
– Oui, mais je suis tombé la tête la première.

La maison de campagne du parisien

Un parisien possède une maison de campagne. On lui conseille d’acheter un chien de garde pour éloigner les voleurs pendant la nuit.
– Croyez-vous que je vous ai attendu pour y penser ? J’ai trouvé mieux et sans bourse déliée.
– Comment ?
– Toute la nuit, j’imite les aboiements d’un chien. Comme cela, je suis tranquille pendant mon sommeil.

La modernité de la campagne

Un petit Parisien va voir une très vieille dame qui habite une fermette, dans le petit village où les parents de l’enfant ont acheté une résidence secondaire. Il s’extasie, en voyant qu’elle s’éclaire avec une lampe à pétrole :
– C’est drôlement moderne, chez vous. Chez nous, à Paris, on en est encore aux tubes de néon.

L’art de la mousse à raser

Un riche Parisien achète une maison de campagne dans un bled. Il va se faire raser au village pour établir des contacts. Le gamin qui est chargé de mettre la crème à raser demande à son père :
– Pour la mousse, je lui crache sur la figure ?

Indigné, le père lui répond :
– Imbécile, non, surtout pas lui ! Crache plutôt sur le blaireau !

Le train des Alsaciens

Trois Alsaciens s’ennuient dans un compartiment du Strasbourg-Paris. Ils aimeraient jouer au Poker, mais il leur faudrait un quatrième.

Dans le couloir, un Parisien, planté devant la fenêtre, regarde passer les poteaux électriques. Les Alsaciens hésitent un moment. Puis, finalement, comme ils ont vraiment envie de jouer au poker, ils avisent le Parisien :
– Hé, tu joues avec ?
– Non, non, répond le Parisien distrait, je me les gratte.