blague Pape

Robert Glandu connaît tout le monde

Au cours d’une discussion dans un bar, un gars lance à la cantonade :
– Hé ben moi les gars, je connais tout le monde sur la planète personnellement et je suis prêt à tenir un pari pour 10000 euros !

Son voisin lui dit :
– N’importe quoi. C’est rigoureusement impossible. Tiens par exemple, moi, est-ce que tu me connais ?

Le gars répond :
– Oui bien sûr. Tu ne te souviens pas ? On s’est rencontrés à la fête de l’huma. En 1974. Je m’appelle Robert Glandu, ça ne te dit plus rien ?

Le voisin répond :
– D’accord, c’est vrai, je me souviens maintenant. Mais je n’arrive toujours pas à croire que tu puisses connaître rigoureusement tout le monde ! Par exemple, est-ce que tu connais Lionel Jospin ?

Et Robert Glandu répond :
– Ouais monsieur. Même que l’été, il m’arrive d’aller lui dire bonjour chez lui, à Cintegabelle. Tu veux que je te prouve qu’on se connaît ?

Et Robert Glandu prend le téléphone du bar, compose le numéro perso de Jospin… Et parle avec lui pendant 20 minutes en ayant soin de prouver au gars du bar qu’il parlait bien au Premier ministre.

Le voisin de bar est assez estomaqué, mais pas encore convaincu. Alors il demande :
– Et le pape ? Je suis sûr que tu ne connais pas le pape !

Robert Glandu lui certifie le contraire, mais plutôt que des longs discours, il propose d’aller directement vérifier au Vatican. Les frais d’avion étant pris en charge par celui qui aura perdu le pari. Les voilà tous les deux en route pour le Vatican. Dès leur arrivée, Robert demande une audience au Pape, qui l’accorde tout de suite. Le voisin du bar reste sur la place Saint-Pierre car Robert Glandu lui a dit qu’il apparaîtrait au balcon en compagnie de Jean Paul II…

Et effectivement, lorsque le pape apparaît au balcon, Robert Glandu est à ses côtés. A ce moment là, Robert Glandu, de son balcon papal, voit le voisin de bar avec qui il a fait son pari tomber dans les pommes : Sans tarder, il court sur la place voir ce qu’il en est et une fois au chevet du gars, il lui demande ce qui s’est passé. Le voisin de bar lui répond :
– Que tu me connaisses OK. Que tu connaisses bien le barman, OK. Que tu sois pote avec Jospin, d’accord. Mais qu’au moment où tu apparaisses au côté du pape, mon voisin sur la place me demande « Qui c’est le type à côté de Robert Glandu ? », là c’était trop !

Le Pape au Paradis

Le pape meurt et arrive au paradis. Il frappe à la porte et se retrouve nez à nez avec un ange à la mine féroce :
– Euh, bonjour, je suis le pape, je voudrais entrer au paradis ?
– C’est qu’on n’entre pas comme ça, et puis d’abord qu’est-ce que c’est, un pape ?
– Ben je suis le successeur de Saint Pierre, quoi ! D’ailleurs ce ne serait pas vous, Saint Pierre ?
– Moi, pas du tout, je suis Gabriel.
– Bon… Mais vous connaissez sûrement les Chrétiens, quoi, l’Église ? Eh bien moi, je suis le chef de l’Église.
– Vous pouvez être chef de ce que vous voulez, ça ne change rien ici.
– Enfin, demandez au moins à votre Patron, Il doit être au courant, Lui.

L’ange va voir le Patron et lui expose la situation.
– Comment tu dis ? Le pape ? Non, ça ne me dit rien.
– Il a dit aussi qu’il était le chef des Chrétiens.
– Attends, oui, ça me rappelle bien un truc. Ah, oui ! C’est le fan club que le fiston a fondé il y a 2000 ans. Ça marche toujours ?

le grand rabbin et l’élection du Pape

A chaque fois qu’un pape est élu, il y a tout un rituel prévu avec des cérémonies, des présentations du nouveau pape aux autres chefs religieux etc…

En particulier, peu de temps après l’élection du nouveau pape, il est d’usage que le grand rabbin demande une audience au pape et soit reçu par lui au Vatican.

La tradition veut que le rabbin se présente avec un plateau d’argent sur lequel est disposé un coussin de velours. Sur le coussin lui-même est disposée une enveloppe parcheminée qui semble être extrêmement vieille.

Lorsque le rabbin s’avance vers le pape avec ce plateau, le pape est censé étendre son bras en signe de rejet. Puis le grand rabbin doit se retirer, et ne doit renouveler cette cérémonie que lorsqu’un nouveau pape est élu…

Lorsque Jean-Paul II eut à accomplir ce rituel, il se posa la question de savoir ce que signifiait ce rite. Il questionna les archivistes du Vatican, mais tout ce qu’ils purent lui répondre, c’est que ce rite existait depuis très très très longtemps.

Alors, le jour où le grand rabbin arriva, le pape joua le rituel tel qu’il devait être joué, mais alors que le grand rabbin tournait les talons pour partir, Jean-Paul le rappela en lui disant :
– Mon frère, je dois vous confesser que ce rituel que nous venons d’accomplir, et qui semble s’être déroulé depuis des siècles entre papes et grands rabbins, a une signification qui m’échappe totalement. Je comptais sur vous pour m’expliquer quelle était la signification de tout ceci.

Mais le grand rabbin lui répondit en baissant les épaules montrant son impuissance :
– Je n’en sais malheureusement pas plus que vous à ce sujet.

Alors le pape dit :
– Accompagnez-moi dans mes appartements privés: je vous offrirai de partager un verre de vin, et si vous êtes d’accord, nous ouvrirons ensemble cette enveloppe pour enfin découvrir ce qu’elle cache.

Le rabbin acquiesça.

Une fois dans les appartements papaux, devant un verre d’asti, le rabbin saisit l’enveloppe, l’ouvre et en extrait un très très vieux parchemin de ses doigts rendus tremblants par l’émotion…. et lorsque le parchemin est déplié, le Grand Rabbin et le pape constatent que c’était l’addition pour le dernier repas de Jésus avec ses apôtres…