blague pain

Du pain et des jeux

Un célèbre comédien a remarqué, dans la rue, une jeune femme, plutôt jolie, qui fait la manche. Il l’aborde et la décide l’accompagner chez lui. Là, ils font l’amour à cinq reprises. Au petit matin, avant qu’elle ne s’en aille, il lui dit :
– Tu mérites une récompense. Tiens : voici deux places d’orchestre pour me voir dans une pièce qui fait courir le Tout-Paris.
– Excusez-moi, dit la jeune femme, mais je suis à bout de ressources et affamée. Si je me résigne à ce genre de chose, c’est pour avoir un peu de pain pour mes enfants.
– Du pain ! Grommelle le comédien, mais si tu voulais du pain, il fallait coucher avec un boulanger !

Comment les Américains fournissent les Français

Un Américain et un Français discutent dans un restaurant :
– Dites-moi, demande l’Américain, en France, quand vous mangez du pain, vous mangez TOUT le pain ?
– Bien sûr, répond le Français, on ne va pas gaspiller du si bon pain !
– Pas nous, répond l’Américain. Ce qui est trop dur, on le reconditionne et on en fait des petits pains qu’on revend aux Français.
– Et la viande ? continue l’Américain, vous mangez tout dans la viande ?
– Bien sûr, répond le Français, on ne va pas gaspiller de la si bonne viande !
– Pas nous, répond l’Américain. Ce qui est trop gras, on le reconditionne et on en fait des steaks surgelés qu’on revend ensuite aux Français.
– Ah oui ! attaque le Français, et vous, vos capotes usagées ? Vous les jetez ?
– Quand même, oui !
– Ben nous en France on les reconditionne et on en fait des chewing-gum qu’on revend aux Américains !

Le client grincheux qui voulait du pain

Un client grincheux interpelle le garçon :
– Dites donc, vous n’êtes pas généreux, ici ! Deux morceaux de pain dans ma corbeille, pour tout un repas, vous ne vous ruinerez pas.

Le lendemain, il revient et on lui apporte trois morceaux de pain. Naturellement, il trouve encore moyen de se plaindre que ce n’est pas suffisant. Le surlendemain, le garçon dispose, sur sa table, quatre morceaux de pain.

Le grincheux n’est toujours pas content. Au fil des jours, il en arrive à avoir jusqu’à quinze morceaux de pain dans sa corbeille, et il se trouve toujours brimé.
– Je commence à en avoir par-dessus la tête, dit le patron au garçon. A midi, on va lui clouer le bec une bonne fois. Envoyez chercher un pain de quatre livres à la boulangerie voisine. Coupez-le en deux, dans le sens de la longueur, et posez-le sur sa table. On verra bien ce qu’il dira.

Et bien, le rouspéteur ne fut pas content du tout. Il se leva et alla trouver le patron en disant :
– Alors, vous recommencez à me mettre seulement deux morceaux de pain ?