blague noirs

Une dernière chance pour Rodney

C’est le jour de la remise des diplômes au Bedford Stuyvesant High School, un lycée de Harlem fréquenté uniquement par des noirs. Tous les gamins vont recevoir leur diplôme, exception faite de Rodney. C’est leur joueur de basket étoile, un véritable prodige. Il aurait eu une bourse dans n’importe quelle université américaine, y compris Harvard ou Stanford, si seulement il avait pu décrocher son diplôme.

Alors que la cérémonie poursuit son cours, Rodney fait son apparition. A ce moment, TOUS les gamins se mettent à hurler à tue-tête :
« Donnez à Rodney une dernière chance, donnez à Rodney une dernière chance ! »

Le proviseur, bonne âme, dit :
« Bon, d’accord. Rodney, si tu arrives à répondre à la question suivante, je te donne ton diplôme. Combien font deux plus trois ? »

Rodney réfléchit un peu et dit :
« Huit. »

Le proviseur répond :
« Non, ça fait cinq. Je suis désolé Rodney, mais je ne peux pas te faire passer. »

Mais la foule repart de plus belle, à pleins poumons :
« Une dernière chance pour Rodney, une dernière chance pour Rodney ! »

Le proviseur dit alors :
« Bon, d’accord. Rodney, si tu arrives à répondre à la question suivante, je te donne ton diplôme. Combien font cinq moins un ? »

On voit des plis de concentration se former sur le front de Rodney qui finit par répondre :
« Deux. »

Le proviseur répond :
« Non, je suis désolé mais ça fait quatre. Je ne peux pas te donner ton diplôme. »

Et la foule de repartir encore plus fort, à s’en péter les cordes vocales :
« Une dernière chance pour Rodney , une dernière chance pour Rodney ! »

Le proviseur regarde Rodney et lui dit :
« Bon, d’accord, mais c’est VRAIMENT ta dernière chance. Si tu réponds correctement à la question suivante, je te donne ton diplôme. Combien font trois fois trois ? »

Rodney se creuse la cervelle et finit par répondre :
« Neuf. »

La foule observe un instant de silence, puis on entend un hurlement jaillir de toutes les gorges :
« Une dernière chance pour Rodney, une dernière chance pour Rodney ! »

L’inversion des valeurs

Ça se passe en l’an 3000 et quelques, aux Etats-Unis. Ce sont les Noirs qui ont pris le pouvoir, et il ne reste plus que quelques Blancs dans des ghettos. Un jour, deux milliardaires sénégalais sortent d’un palace et il y en a un qui fait :
– Attends, attends, j’aimerais bien me faire cirer mes chaussures pour moi-même, mmouii…

Et là, il y a un petit cireur blanc, parce qu’il n’y a plus que des petits cireurs blancs maintenant aux Etats-Unis, alors bon, le milliardaire sénégalais lui tend sa botte et le petit cireur blanc commence à frotter en chantonnant « Aux marches du palais, aux marches du palais… » Et le Sénégalais fait :
– Quand même, ces Blancs, ils ont le rythme dans la peau !