blague lamentation

Amour psychiatrique

Chez un psychiatre, un patient se lamente :
– Docteur, personne ne m’aime !
– Mais si ! répond le docteur, vous vous trompez : moi je vous aime bien.
– Oui, docteur, je sais, mais je ne peux pas donner cent euros de l’heure à tout le monde.

La demande presque parfaite

Dans un couloir de cette grande entreprise, une employée qui passait est intriguée par des lamentations qui proviennent du bureau du directeur. S’arrêtant prudemment un peu en retrait pour écouter, elle est vite rejointe par un collègue, puis d’autres, tous captivés par l’émouvant plaidoyer en faveur d’une augmentation que développe le salarié à l’intérieur. Tour à tour cajolant où à la limite de l’insolence, jouant du désespoir puis de l’audace, présentant argument sur argument, l’homme parvient au bout de sa tirade et sort de la pièce.

Dans le couloir, chez ses collègues, c’est l’ovation, on applaudit, on félicite, on s’exclame :
– Cette fois-ci, tu as vraiment une chance à condition qu’il te laisse parler quand il sera là demain !

Rester jeune

– Ma fille me préoccupe, Docteur, se lamente une maman, j’ai peur qu’elle ne soit anormale ; elle passe des heures et des heures à jouer à la poupée et à la dinette. Et l’été, elle passe son temps à construire des châteaux de sable avec sa pelle et son seau…
– Je ne comprends pas votre inquiétude, madame, votre fille est tout à fait normale.
– Ah vous me rassurez, Docteur, parce que son mari et moi, on commençait à se faire du souci !

La chance de l’insécurité

Deux vieilles filles bavardent et se lamentent sur l’insécurité grandissante.
– Moi, dit la première, tous les soirs quand je rentre chez moi, je regarde sous le lit pour voir s’il n’y a pas un homme caché.
– Moi aussi, fait l’autre, tous les soirs je regarde ! Et je vais acheter un deuxième lit.
– Ah bon ? Pourquoi ?
– Pour doubler mes chances.