blague juge d’instruction

Roland Dumas ose tout

Les perles : la justice

Mis en examen dans l’affaire Elf et mis en congé du Conseil constitutionnel, l’ex-ministre des Affaires étrangères Roland Dumas déclare que la suppression des juges d’instruction « est une initiative à laquelle il faut réfléchir ». On le croit sur parole. Dumas a le recul nécessaire.

Du même Roland Dumas, évoquant le cas Deviers-Joncour dans l’affaire Elf : « Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis avec une femme, de lui faire payer sa part. » Ou encore : « Mes bottines sont devenues aussi célèbres que le cigare de Bill Clinton. Encore que je n’en fasse pas le même usage… » Dumas croyait-il avoir trouvé en Christine Deviers- Joncour maîtresse à son pied ?

Dumas en colère contre ses juges, cela donne à peu près ceci : « Je ne serai pas Cicéron qui a tendu son cou aux poignards des spadassins d’Antoine. »

Toujours du même Dumas, « pétant les plombs » face au tribunal correctionnel de Paris : « Un jour, je vais m’occuper, moi, de certains magistrats, et vous verrez ce qui se passera… » L’ex-ministre s’excusera ensuite.

La justice de Charasse

Les perles : la justice

Au nom du père, du fils Mitterrand et du saint esprit vengeur, Michel Charasse dit tout le bien qu’il pense de la magistrature : « Tout le monde sait que certains juges d’instruction veulent se payer les puissants. Il s’agit d’une vieille vengeance qui trouve sa source sous la Révolution française. » Voilà un propos révolutionnaire.

La durite de Jawad Bendaoud

Les perles : Jawad Bendaoud

« Vous êtes juge d’instruction, on aurait dis vous êtes scénariste (…) vous attendez quoi je pète une durite ? »

(Jawad Bendaoud, alias Le logeur de Daesh, alias Century 21, alias Stéphane Plaza, dans sa lettre à Jean-Marc Herbaut, juge à la section antiterroriste de Paris)

Les derniers outrages

C’est un monsieur qui est accusé de viol. Le juge d’instruction organise une confrontation et demande à la victime :
– Est-ce bien cet homme qui vous a fait subir les dernier outrages ?
– Parfaitement, je le reconnais.
– Très bien, veuillez dire à la cour quand cela s’est passé.
– Eh bien c’était il y a un mois, il y a quinze jours, la semaine dernière, et avant-hier !