Le directeur d’une banque explique à un nouvel employé : – Si jamais un gangster pénètre dans l’établissement avec une arme au poing pour emporter le contenu de la caisse, ne jouez pas au héros. Dites-lui : je ne cherche pas la bagarre, voici l’argent. Vous saurez ? – Et comment ! Cela fait dix ans que j’agis ainsi avec ma femme, une fois par mois, quand je rapporte mon salaire.
Hier : « Bravo les soignants, z’êtes des héros. » Aujourd’hui : « Va te faire vacciner, irresponsable… Au bûcher !!! » Macron a rendu hommage aux personnels soignants mobilisés partout dans le pays, ces « héros en blouse blanche », éreintés par la crise sanitaire, disposant de moyens réduis à peau de chagrin au fil des ans. (source : Le Parisien, 26/03/20) (Dessin du 21 juillet 2021)
Eugène Bullard est né en 1895 à Colombus (Géorgie). Fuyant le racisme, il quitte les États-Unis en 1912.
Il se rend d’abord en Grande-Bretagne puis en France, le pays que son père lui a décrit comme la patrie de l’égalité et des droits de l’Homme. Il gagne sa vie comme boxeur.
Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate, il s’engage dans la Légion étrangère pour défendre son pays d’accueil.
Il est blessé au combat et postule pour entrer dans l’aviation, d’abord comme mitrailleur puis comme pilote, obtiendra deux victoires mais ne sera jamais intégré dans l’aviation américains. Durant cette période, il séjournera occasionnellement à Clermont-Ferrand.
Après-guerre, il animera les nuits parisiennes, il est batteur de jazz et directeur de cabaret. Il rencontrera Joséphine Baker, la « Vénus Noire ».
Il se rengage dans l’armée en 1940. Blessé, il est rapatrié aux États-Unis.
En 1959, le Président De Gaulle le reconnaît « Français de l’étranger ». Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Eugène Bullard avait déjà reçu deux Croix de guerre, la Médaille Militaire et la Croix du Combattant volontaire. Il s’éteint en 1961. En 1991, il est promu sous-lieutenant de l’US Air Force à titre posthume. (Dessin du 4 juillet 2020)