blague guerre

La blague du plus horrible des bruits

Trois vieillards sont assis sur un banc de la maison de retraite et se remémorent leur vie passée.

L’un des trois demande aux autres quel a été de toute leur vie le bruit le plus atroce qu’il leur ait été donné d’entendre. Et il poursuit :
– Pour moi, ce bruit le plus horrible, ça a été un jour de safari en Afrique. Tout à coup, un troupeau d’éléphants nous a chargé, et à part un arbre situé à 200 mètres de là, nous n’avions aucun endroit où nous réfugier…

Le deuxième continue :
– Pour moi, c’était du temps où j’étais pilote de chasse pendant la guerre. Alors que je survolais la Manche, les deux moteurs de l’avion se mirent à faire des ratés l’un après l’autre avant de s’arrêter. J’ai bien cru que j’allais me vautrer en pleine mer.

Le troisième termine :
– Eh bien pour moi, ça s’est passé en ville. Je devais avoir 25 ans et je fréquentais en cachette une femme mariée. Un jour que nous étions au lit tous les deux chez elle, son mari est entré dans la chambre. Aussitôt, je me suis précipité vers la fenêtre pour sauter dehors…

Les autres l’interrompent :
– Mais il n’y a pas de bruit horrible dans ton histoire !
– Attendez : au moment où j’enjambe la fenêtre, le mari trompé m’attrape par les couilles ! Et le plus horrible des bruits qu’il m’ait été donné d’entendre, c’est le bruit qu’a fait cet homme en tentant d’ouvrir son couteau de poche avec les dents.

La blague de la paix au Moyen-Orient

Une femme se promène sur une plage et bute sur une vieille lampe. Elle se penche pour la prendre, la frotte et paf ! Un génie apparaît.

La femme, étonnée, demande alors au génie si elle pourrait faire les trois vœux classiques.
– Non, répond le génie, accorder trois vœux, en ces temps-ci, c’est très, très difficile ; il y a l’inflation, le chômage qui n’arrête pas de croître, les salaires minables, la situation politique, le prix élevé du pétrole ; donc, tout ce que je pourrai concéder, ce sera un seul et unique vœu. Alors, dis-moi, que désires-tu ?

La femme répond :
– La paix au Moyen-Orient.
– Quoi ? Dit le génie, ébahi.
– Tu vois cette carte, dit la femme, bon, ben je veux que dans ces pays-là, les gens arrêtent de se taper dessus à tout bout de champ.

Le génie regarde la carte et dit :
– Mais ça fait des lustres qu’il y a la guerre là-bas. Je fais du bon boulot, mais quand même… Pas bon au point de pouvoir exaucer ce genre de vœu. Demande-moi quelque chose de plus simple.

La femme réfléchit un instant et déclare :
– D’accord ! Pour être honnête, je n’ai jamais réussi à trouver l’homme idéal. Alors je veux un homme qui soit beau, fort, cultivé, intelligent, attentionné et drôle, qui aime cuisiner et faire le ménage, qui soit une bête au lit, qui s’entende avec ma famille, qui ne passe pas toute la journée à regarder du sport à la télé et qui me soit fidèle à vie.

Le génie laisse échapper un profond soupir :
– Allez, redonnes-moi cette putain de carte du Moyen-Orient…

Les voix d’Orléans

Jeanne d’Arc, à cheval, mène ses troupes à l’assaut d’Orléans quand elle aperçoit un de ses archers qui détale à toutes jambes. Elle se précipite à sa poursuite et, l’ayant rattrapé, l’interroge :
– Où cours-tu, ainsi ?
– Eh bien, explique le déserteur, j’ai entendu des voix qui me disaient : « Abandonne donc cette guerre stupide et retourne garder tes moutons. »

Vétéran de la duperie

Les perles : la politique

« Vous qui avez vu le débarquement de Provence, moi qui ai vu en Normandie le débarquement des Alliés, nous avons vécu des épreuves tellement plus difficiles que celles que nous avons à vivre aujourd’hui. »

(Hervé Morin, né en 1961)