Un médecin reçoit la visite d’un paysan qui lui dit :
– Il faudrait que vous passiez à la ferme. J’ai cassé le bras de mon gendre d’un coup de fusil.
– Et pourquoi donc blesser ainsi votre gendre?
– Eh bien, fait le paysan, il faut que je vous explique que jusqu’à ce que je lui aie eu cassé le bras d’un coup de fusil, il n’était pas du tout décidé à devenir mon gendre.
Une dame pénètre sur une patinette dans le cabinet d’un psychiatre. Son aspect est assez surprenant pour faire lever les sourcils au médecin : vêtue de bottes d’égoutier, d’une robe de soie décolletée et d’un chapeau haut-de-forme, elle porte, autour du cou, un collier de saucisses de Francfort et, en guise de boucles d’oreilles, deux cendriers publicitaires.
– Docteur, annonce-t-elle d’emblée, je viens vous voir au sujet de mon gendre : sa santé mentale m’inquiète beaucoup.
– Est-ce que vous fumez ? demande un père au garçon qui rêve d’épouser sa fille.
– Non, monsieur.
– Vous buvez de l’alcool ?
– Jamais, monsieur.
– Vous courez les filles, peut-être ?
– Oh ! non, monsieur.
– Alors, conclut le père, fichez-moi le camp ! Je ne vais pas prendre pour gendre un individu que ma femme n’arrêterait pas, ensuite, de me citer en exemple.
– Allô, Docteur ? dit une dame. Ici Mme Durand. Pouvez-vous passer de toute urgence pour soigner mon gendre, victime d’une chute en réparant la gouttière ?
– Je prends ma trousse et j’accours. Votre gendre est-il gravement blessé ?
– Je ne sais pas, Docteur.
– Comment, vous ne savez pas !
– Non. Pour l’instant, il n’en est encore qu’à aller joyeusement chercher son échelle dans l’atelier.
