blague condamné

Les champignons du condamné

Le gardien de la prison annonce au condamné que, pour son dernier repas, on lui servira tout ce qu’il désire.
– Homard, caviar, huîtres ?
– Non, fait le prisonnier. Juste un plat de champignons.
– Pourquoi des champignons ? s’étonne le gardien.
– Parce que j’ai toujours eu peur d’en manger !

La recette pas idéale

Un condamné arrive en prison :
– Vous êtes ici pourquoi ? questionne le gardien, chargé des affectations.
– Tentatives répétées d’empoisonnement.
– En ce cas, pas d’hésitation, vous allez aider aux cuisines. Vous y serez dans votre élément.

L’élégance du condamné

Les perles : la justice

Un témoin, à la barre, à propos d’une personne qu’il croyait recommandable : « J’ai été surpris qu’il aille en prison. Il était élégant dans ce qu’il disait. » Dans ce qu’il disait, oui, sûrement.

Les bons mots de l’assassin

Les perles : la justice

Même au seuil de l’échafaud, les plus grands criminels ne lésinaient pas sur les bons mots. Pierre- François Lacenaire, poète assassin, sans lequel le crime manquerait d’esthétique et la guillotine de bons mots, salue les honnêtes bourgeois qui, le 12 novembre 1835, lui fixent rendez-vous avec la mort : « De grâce, messieurs les jurés, ne me condamnez pas à vivre ! »

Il bâtira sa légende sur ses fulgurances tour à tour provocatrices : « Je tue un homme comme je bois un verre de vin » ou mélodramatiques : « J’aime la mort comme on aime une fiancée. »