blague campagne
La blague des curés à vélo

Deux curés de campagne à bicyclette faisaient la tournée de leurs ouailles. Le premier était sorti major de sa promotion du grand séminaire, tandis que le deuxième ayant triplé ses trois années, ne devait son ordination qu’à la bourse rebondie de sa tante Adèle, qui avait beaucoup à se faire pardonner. Or donc voici nos compères sur la route, pédalant de concert en égrenant leur chapelet. Il advint que le chemin délaissant la plaine, montait de plus en plus fort vers le paradis, à l’assaut d’un col de première catégorie.
Notre curé intello sentit bien vite une extrême fatigue l’envahir, bientôt transformée en de multiples crampes, qui lui auraient arraché des gémissements de douleur à chaque coup de pédale, s’il ne se donnait un peu de cœur à l’ouvrage :
– Plus près de toi, mon Dieu…
Au même moment, le deuxième curé s’envolait sur sa bicyclette, ne ressentant ni fatigue, ni douleur d’aucune sorte. Il montait, montait, montait…
Moralité : c’est l’abbé bête qui monte, qui monte, qui monte.
Les drôles de collants de la paysanne

C’est un paysan qui, pour l’anniversaire de sa femme, a été lui acheter un petit cadeau à la ville : une paire de collants.
– Ma foué, il faut que tu mettes ça. A la ville toutes les femmes en mettent. C’est moderne, c’est des collants.
– Mais je n’ai jamais porté des trucs pareils. Comment ça se met ?
– Tu les mets comme ça et puis tu verras, pour aller au labour à six heures dans les champs, ça tient chaud.
– Ah bon ?
La Fernande enfile ses collants et fait :
– C’est curieux, je me sens toute serrée, là-dedans.
Elle part tout de même travailler. Et quand vient le soir ; lorsqu’elle rentre à la ferme, le paysan lui demande :
– Alors c’est bien, les collants ?
– Oh, je ne m’y ferai jamais !
– Bah, qu’est-ce qui t’arrive ?
– Ben figure-toi que chaque fois que je pète, je perds mes pantoufles !
Un accouchement difficile
Dans la campagne, avant la guerre, une sage-femme arrive dans une maison pour l’arrivée d’un heureux événement. Elle rentre dans la chambre de la future maman, laissant le père dehors, puis ressort au bout de 5 minutes en demandant une tenaille.
Le père, passablement inquiet va chercher la tenaille, et la sage-femme prend l’objet et referme la porte sans laisser le loisir au père de regarder.
5 minutes plus tard elle ressort en sueur et demande une scie à métaux. Le père va la chercher, franchement blanc, et la sage-femme rentre dans la chambre avec la scie. Puis 5 minutes plus tard, la sage-femme ressort l’air abattu, le père demande alors, d’une voix blême et rauque :
– Il y a un problème ? Que se passe-t-il ?
– Il va falloir appeler une autre sage-femme… J’arrive pas à ouvrir ma sacoche.