blague bug

Disjonctée

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Disjonctée

Élisabeth Borne peu convaincante sur le dossier des retraites.
« – La-réforme-des-retraites-est-indispensable-crouiiiiii-indipen-dispen-dispensable !
– Allons bon, voilà qu’elle beugue, la vioque ! »
(Caricature Macron et Borne – Dessin du 3 février 2023)

Le Brigadier est disruptif

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Le Brigadier est disruptif

« – Vérole de zouave ! Où sont les pompiers ?
– Nous avons optimisé l’usage des véhicules d’urgence, ce secteur était surdoté… Y’a dû y avoir un bug.
– Les Urgences sont saturées, Brigadier, mais nous avons pu aménager un local-poubelle en salle de travail.
– Bravo les soignants. Z’avez assuré. J’en dirai pas autant de certains !
– Fallait faire des arbitrages Brigadier… Fermer des lits pour fournir aux soignants des sacs poubelles neufs… Y’a dû y avoir un bug.
– Pas de renfort ?!? Et presque plus de munitions !!!
– Nous avons programmé la livraison de nouveaux équipements pour ce secteur… Fin 2027. Par contre y’a des caméras neuves… Enfin y avait. Y’a dû y avoir un bug.
– Qu’est-il arrivé au M’sieur, Tonton ?
– Il a bugué !!! »
(Dessin du 24 avril 2022)

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La blague du passage à l’an 2000

Philippe était un programmeur COBOL dans les années 80. Lorsque les années 90 arrivèrent (après que les unixiens, les développeurs de Website et les spécialistes du Client/Serveur se soient moqués de lui en l’appelant dinosaure pendant des années), et il eu enfin quelque respect de la part de ses pairs. Il devint un consultant indépendant sur le passage à l’an 2000. Il travaillait sur des missions d’audit et de conversion du système d’information, voyageant par monts et par vaux. Il travaillait 70, 80 et même 90 heures par semaine, mais il faisait avec.

Cependant, après quelques années sans repos, ce travail débilitant fit disjoncter Philippe. Il eut des problèmes de sommeil et commença a avoir des cauchemars à propos de l’an 2000. Il avait atteint un point de non-retour où la moindre discussion entre collègues sur l’an 2000 pouvait le rendre violent. Il devait sûrement souffrir d’une sorte de dépression nerveuse, car il commençait à envisager d’éviter l’an 2000, et toutes les conséquences qui allaient avec.

Vers la fin de l’année 1997, Philippe décida de contacter une entreprise californienne spécialisée dans la cryogénie. Il signa un contrat pour être congelé jusqu’à l’an 2001, avec leur tout nouveau processus automatique de réveil (très très cher). Il était terrifié. La seule chose qu’il avait en tête était qu’il allait se réveiller en 2001, juste après le nouvel an et la débâcle des ordinateurs, juste après l’année du saut, et les plâtres auront été essuyés. Rien d’autre en tête que d’espérer en sortir vivant.

Il fut mit dans un réceptacle cryogénique, les techniciens ajustèrent le jour et l’heure de réveil, lui injectèrent quelque produit pour ralentir son rythme cardiaque et respiratoire vers le minimum vital, et ce fut tout.

La première image que Philippe vit en se réveillant fut une pièce énorme et très très moderne, remplie d’une foule en liesse. Ils criaient tous « Incroyable » et « Il est vivant ! ». Il y avait des caméras (il n’en avait jamais vu de telles auparavant) et des appareils sortis tout droits des films de science fiction.

Quelqu’un qui semblait être un porte-parole s’avança. Philippe débordait d’enthousiasme :
« Ça y est ? » demanda-t-il. « Sommes-nous en 2001 ? En est-ce fini de ces histoires de millénaire et de situation de crise ? »

Le porte-parole expliqua qu’il y avait eu un problème avec la programmation de la date de réveil de son réceptacle, Le programme n’avait pas pu passer l’an 2000. 8000 années s’étaient écoulées maintenant. Le porte-parole dit à Philippe de ne pas déprimer, car quelqu’un de très important voulait lui parler.

D’un seul coup, un mur entier devint un écran sur lequel on vit apparaître l’image d’une personne ayant une ressemblance frappante avec Bill Gates. Cet homme était Premier ministre de la terre. Il dit à Philippe de ne pas être bouleversé, que la paix régnait sur terre et qu’il n’y avait plus de famine. Il ajouta que le programme spatial avait été reinstauré et qu’il y avait des colonies sur la Lune et sur Mars. Il raconta que la technologie avait tellement progressé que tout le monde avait une interface virtuelle permettant de contacter quiconque était sur la planète ou de regarder n’importe quel événement sportif ou d’assister à des concerts à l’autre bout du monde.

« C’est terrifiant » dit Philippe. « Mais, dites-moi, pourquoi mon réveil est-t-il un tel événement ? ».

« Et bien », dit le premier ministre, « L’an 10000 approche, et votre dossier indique que vous savez programmer en COBOL… »