blague accusation

Le suicide du pigeon

– Alors, dit le président du tribunal correctionnel, vous accusez ce chasseur d’avoir tué l’un de vos pigeons.
– Non, répond le plaignant. Je ne l’accuse pas formellement, mais disons que j’ai de fortes présomptions contre lui.
– Exposez-les.
– Voilà. D’abord, je l’ai vu saisir son fusil, épauler, viser le pigeon et appuyer sur la détente. Puis, j’ai entendu le bruit du coup de feu. Ensuite, j’ai vu le pigeon tomber à ses pieds. Enfin, quand je me suis approché, cet individu l’avait déjà mis dans une de ses poches. Et, jusqu’à présent, jamais un de mes pigeons n’a manifesté l’intention de se suicider de cette façon. Voilà pourquoi je dis que j’ai de fortes présomptions contre lui…

La blague du Grand Inquisiteur

blague rabbin, blague Inquisition, blague culpabilité, blague innocence, blague accusation, blague parchemin, humour drôle

Pendant l’inquisition, un rabbin très sage doit comparaître devant le grand tribunal. Le grand inquisiteur ayant la réputation d’un homme méchant et pervers, le rabbin est sur ses gardes.

A la fin de la lecture des actes d’accusation, le grand inquisiteur déclare au rabbin :
– Je remets ton sort à Dieu : j’ai préparé deux bouts de parchemin. Sur l’un j’ai écrit « coupable » et sur l’autre « innocent ». Tu choisiras l’un des deux et cela décidera de ton sort.

Naturellement, le rabbin sait bien que les deux bouts de parchemin contiennent le mot « coupable ». Alors, sans attendre, il se saisit d’un papier et aussitôt, sans regarder ce qui est écrit dessus, il l’avale !

L’inquisiteur lui dit :
– Mais enfin pourquoi as-tu fait cela ? Comment connaître le jugement de Dieu ?
– Très simplement, répond le rabbin, Si sur le papier que je n’ai pas mangé est inscrit le mot « coupable », cela voudra bien dire que le papier que j’ai choisi portait le mot « innocent » et que je dois donc être disculpé.

Un accident par maladresse

Un conducteur a sérieusement endommagé l’aile gauche de sa voiture en heurtant un lampadaire, tandis qu’il se garait. Il fait procéder à la réparation et, le jour même où il récupère son véhicule, il en abîme l’aile droite contre un arbre.
– Je vais avoir bonne mine, devant le garagiste, confie-t-il à sa femme.

Celle-ci, gentiment, lui suggère :
– Dis-lui que c’est moi qui ai fait ça par maladresse.
– Hélas ! Avoue-t-il, c’est déjà ce que je lui ai dit la première fois.