Ça se passe pendant la révolution française. Trois prisonniers un français, un belge, et un suisse ont été jugés coupables de crimes abominables. Ce qui leur vaut à tous les trois la peine de mort.
Le jour de l’exécution ils s’avancent chacun leur tour devant le gibet où ils seront décapités. Le français est le premier à s’avancer…
– Rien à déclarer ?…demande le bourreau
– Non…Répond le français de toute sa hauteur…Dieu fera un miracle pour me sauver car il sait que je suis innocent. Le Bourreau, qui en a entendu d’autres, lui passe la tête dans la guillotine…abaisse le levier et Oh ! miracle le couperet s’arrête à deux centimètres du cou du condamné. Etant donné qu’il s’agit d’un événement extraordinaire…ce dernier est gracié.
Vient le tour du belge… Même question du bourreau :
– Rien à déclarer ?
– Non…répond celui-ci…car je sais que pour moi aussi Dieu fera un miracle.
Le bourreau, qui commence sérieusement à douter de son choix de carrière lui glisse la tête dans la guillotine….abaisse le levier…et le même scénario se produit…le couperet stoppe net à deux centimètres du cou du condamné…et a l’exemple du précédent, celui-ci est aussi gracié.
S’avance enfin le suisse…
– Rien à déclarer ? lui demande le bourreau qui trouvait que sa journée allait vraiment mal.
– Et bien oui…répond le suisse…Je voulais juste vous dire qu’il y a un gros noeud dans la corde qui retient votre gros couperet…