Un damné téléphone de l’enfer à un copain bienheureux qui a mérité le Paradis :
– Ici, cela ne va pas trop mal. Comme on est très nombreux, on travaille deux ou trois heures par jour, pour allumer les feux. Le reste du temps, on se la coule douce. Et toi, au Paradis, comment va ?
– Ne m’en parle pas, répond l’autre. Un travail fou : on se lève à six heures, on se couche à minuit. Je n’en peux plus !
– Mais comment, demande le damné, comment cela se fait-il ?
Le bienheureux répond :
– C’est à cause de la main d’œuvre ! Il n’entre jamais personne ici !