La promesse de l’Académie Française

Pomairols, littérateur oublié de nos jours, aurait bien voulu être de l’Académie. Son épouse, qui s’occupait activement de sa campagne électorale, vint trouver François Coppée.
– Maître, lui dit-elle, je vous en prie, votez pour mon mari, s’il n’est pas élu, il en mourra !

Coppée donna sa voix à Pomairols qui hélas ne fut pas élu, mais qui, heureusement, n’en mourut pas pour autant. Un nouveau siège se trouvant vaquant quelques mois plus tard sous la coupole, la dame vint de nouveau trouver Coppée.
– Ah ! Non madame, s’écrie l’académicien, moi, j’avais tenu ma promesse, il n’a pas tenu la sienne, je me considère délié de tout engagement !

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