Perles de la justice

Lebranchu peu branchée

Les perles : la justice

La ministre de la Justice Marylise Lebranchu enchaîne gaffe sur gaffe. Lors de sa nomination place Vendôme, elle avoue ne rien entendre à l’institution judiciaire. On prend volontiers cet écart de langage pour de l’humilité. Mais quand elle ajoute qu’Yvan Colonna sera jugé par un tribunal correctionnel, on s’étonne que le cas de l’assassin présumé du préfet Érignac soit assimilé à celui d’un simple voleur de poules. On veut bien prendre cela pour un lapsus. Entre deux dossiers chauds, madame Lebranchu devrait quand même « bûcher » sérieusement sa première année de droit.

La double escroquerie

Les perles : la justice

Juge d’instruction aussi persévérant qu’entêté. Découvreur de l’affaire Urba et croisé anti-corruption, téléporté depuis dans le paysage politique, Thierry Jean-Pierre devient député européen. Interrogé sur les déboires de Tapie dans l’affaire du Crédit Lyonnais, il lâche cette petite phrase : « Eh oui, ça arrive, il y a parfois des escrocs qui se font escroquer ! »

La réhabilitation de Ranucci

Les perles : la justice

« Réhabilitez-moi ! » lance dès potron-minet Christian Ranucci à ses avocats, au pied de la guillotine, le 28 janvier 1976, dans la cour de la prison des Baumettes. Deux petits mots qui phagocyteront la chronique judiciaire. Depuis cette date, de contre-enquêtes en demandes de révision du procès, la culpabilité de l’assassin de Maria-Dolorès Rambla, cette petite fille de huit ans, n’a cessé d’être remise en cause. Christian Ranucci sera l’avant-dernier guillotiné de l’histoire de France.

La gaffe d’Arpaillange

Les perles : la justice

Dans un contexte d’évasions en série, le ministre de la Justice Pierre Arpaillange affirme, au mois d’avril 1990, que « sur 52 évadés en 1989, on en a repris 53 »… Fou rire général. Cette gaffe publique lui vaut la fameuse réplique cinglante du député André Santini : « Saint Louis rendait la justice sous un chêne, Arpaillange la rend comme un gland. »

Les galéjades marseillaises

Les perles : la justice

« Ici, même Jésus peut être congédié par la Bonne Mère », lance Michel Hidalgo à ses juges marseillais dans l’affaire des comptes de l’OM. Depuis, l’ex-sélectionneur de l’équipe de France de foot donne des leçons de galéjade aux Marseillais.