Blagues nationalités

La blague du vieux malchanceux

Un vieux juif se présente à la porte du banquier Rothschild pour lui demander la charité.
– Donnez-moi un coup de main, implore-t-il. Toute ma vie, je n’ai eu que de la malchance. Et pourtant, j’étais doué…
– Que faisiez-vous ? demande Rothschild, ému.
– J’étais musicien. Un grand musicien. Je peux même dire que j’étais virtuose. Malheureusement, je n’ai jamais eu de chance…
– Et de quel instrument jouiez-vous ? demande le banquier.


Le vieux juif, un peu inquiet, hésite et répond :
– Du hautbois, monsieur Rothschild.
– Ça alors ! s’exclame le banquier. Je joue moi-même du hautbois. Entrez donc et venez m’en jouer un morceau.

Mais le petit vieux reste sur le perron et se lamente de plus belle.
– Vous voyez à quel point je suis malchanceux… Je vous ai dit que je jouais du hautbois. J’aurais pu dire du cor ou du saxophone ! Il fallait justement que vous ayez vous-même un hautbois !

Arnaque écossaise

Un groupe de touristes faisant le tour de l’Écosse s’arrête dans un coin perdu en pleine campagne et visite une vieille grange à moitié en ruine sur la porte de laquelle il y a un écriteau portant ces mots : « Magasin d’antiquités ».

Ils font le tour en regardant quelques bols ébréchés, des marmites dont le fond est percé, et au moment où ils vont franchir le seuil de la grange, un Écossais, qu’ils n’avaient pas vu, s’avance vers eux et leur dit :
– C’est dix pence par personne… pour la visite du musée !

Le ranch du publicitaire

Un publicitaire new-yorkais a décidé de quitter la ville pour retrouver les joies saines de la campagne. Il s’achète du bétail et un ranch au Texas, et nul n’entend plus parler de lui.

Quelques mois plus tard, un ami new-yorkais décide d’aller le voir.
– Beau ranch, lui dit-il en arrivant. Comment l’as-tu appelé ?
– Ah, pour ça on a eu du mal, répond l’ex-publicitaire. J’avais une idée, ma femme une autre, les enfants une troisième… Finalement, on a mis tout le monde d’accord en accolant les trois noms. Ce ranch s’appelle « Sam-Suffit-Double-X-Les-Rois-Du- Lasso »…
– Eh bien ! Au moins c’est original… Mais je ne vois pas ton bétail. Où sont les vaches ?
– Oh, eh bien aucune d’elles n’a survécu quand nous les avons marquées au fer rouge…

Le naufrage britannique

Le capitaine d’un transatlantique est convoqué d’urgence par son officier de quart, qui lui désigne au loin sur la mer une minuscule tache de couleur. Le capitaine saisit ses jumelles et distingue un canot pneumatique dérivant sur les flots. Aussitôt, il fait mettre en panne, ordonne qu’on mette une chaloupe à la mer et qu’on aille recueillir le naufragé.

La chaloupe se rapproche de l’embarcation de fortune et le marin qui la commande distingue bientôt un drapeau britannique hissé en haut d’un mât improvisé, sous lequel se tient un homme seul, qui regarde avec flegme le canot avancer vers lui. Saisissant un porte- voix, le marin lui crie :
– Ohé ! Vous êtes naufragé ?
– Oui, répond l’Anglais très calmement. Pourquoi ?

La guerre en Belgique

Le problème linguistique est devenu tel en Belgique que les Flamands et les Wallons se sont déclaré la guerre. Autour de Bruxelles, les combats font rage… Jusqu’au moment où les Wallons, retranchés dans une caserne, découvrent un stock de bâtons de dynamite. Quelques heures plus tard, la paix était signée…

Un journaliste français, curieux de savoir ce qui avait bien pu ainsi accélérer le cours des choses, réussit à apprendre comment l’ultime bataille s’était passée.

Les Wallons balançaient à tour de bras des bâtons de dynamite sur les troupes flamandes. Les Flamands les allumaient et les leur renvoyaient.