Blagues écossais

La collecte salvatrice

Durant la dernière guerre mondiale, les habitants de la ville d’Edimbourg ne prenaient pas au sérieux les raids aériens des avions ennemis. Un officier de la Royal Air Force s’en vint trouver le maire :
– Je connais, lui dit-il, un moyen de chasser vos administrés des rues au premier coup de sirène.
– Ah ! Lequel ?
– Organisez à ce moment-là une collecte publique.

Le cauchemar téléphonique

– Murdoch, dit une Écossaise, en secouant vigoureusement son époux, il est l’heure de te lever.
L’Écossais ouvre un œil, se dresse et s’écrie avec reconnaissance :
– Oh ! merci ma chérie, merci !
– Mais de quoi ? fait sa femme.
– J’étais en train de rêver que je téléphonais à Tante Jeanne en Guadeloupe. Et tu m’as réveillé au moment précis où j’allais payer la facture !

Le télégramme de la mort

Deux Écossais sont aux confins de la jungle équatoriale lorsque l’un d’eux a un malaise et est obligé de s’arrêter dans un campement de fortune.
– Je vais rentrer en ville et envoyer un télégramme, dit l’autre. Que dois-je dire à ceux qui vont s’inquiéter de ton absence ?
– Dis-leur que je me suis plaint de la tête, de mes dents, de sueurs froides, de bourdonnements d’oreilles, de palpitations cardiaques, d’aigreurs d’estomac, de tiraillements dans le foie, de gonflements de genoux, de tremblements dans les jambes et d’une faiblesse à ne pas tenir debout en général.
– Au prix où sont les télégrammes par ici, fait l’autre, il faut de la concision. Je leur dirai seulement : Il est mort !

L’avion écossais

Deux Écossais sont dans un avion. Soudain, l’appareil pique du nez. Sentant la mort arriver, Mac Intoch se met à pleurer. Son copain Mac Gregor tente de le réconforter mais rien n’y fait. Mac Intoch sanglote de plus en plus fort. Agacé, Mac Gregor lui dit :
– Mais arrête de pleurer comme ça, il n’est pas à toi, l’avion !

Le stratagème de l’Écossais

Depuis une demi-heure, un Écossais fait la queue devant la boulangerie. Excédé, il a une idée de génie :
– Il paraît qu’en face, on distribue de la bière gratuitement ! s’écrie-t-il.

La foule se rue aussitôt au pub d’en face et l’Écossais se félicite du stratagème. Mais soudain une idée l’inquiète :
– Et si c’était vrai ?

Et il traverse lui aussi pour faire la queue.