Un fermier accroche une pancarte sur la clôture de son champ : « Entrée libre. Pour la durée du séjour, vous en discuterez directement avec mon taureau. »
Un fermier dit à son voisin : – Vous avez écrasé mon coq avec votre voiture. Vous allez le remplacer ! – Volontiers ! A quelle heure voulez-vous que je chante chaque matin sous votre fenêtre pour vous réveiller ?
Un agriculteur demande à sa femme : – Je suis convoqué cet après- midi par l’inspecteur des impôts pour un contrôle fiscal. A ton avis, je mets mon costume du dimanche ou j’y vais en tenue de travail ? – Ecoute, le François, je vais te répondre ce que m’a répondu ma mère le jour où je lui ai demandé si, pour notre nuit de noces, je devais mettre un pyjama ou une nuisette en soie : « Ma fille, tout ça n’a point d’importance la manière dont tu vas t’habiller parce que, de toute façon, tu vas y passer… »
C’est une jeune fille d’un petit hameau reculé du Cantal, pas trop futée, qui arrive un jour dans la maternité du chef-lieu pour accoucher de son premier enfant. Tout se passe bien. Un an plus tard, elle est de retour pour accoucher à nouveau. La troisième année, pareil. Comme une horloge. Et c’est comme ça tous les ans, douze années de suite. La treizième année cependant, elle ne se montre pas, et les années suivantes non plus.
Un beau jour, la sage-femme fait sa rencontre sur le marché d’Aurillac.
Elle lui demande de ses nouvelles et lui dit : – Alors, ça y est, vous n’êtes plus enceinte ! Vous savez que ça nous a étonné de ne plus vous voir à la maternité : on s’était habitué !
Et la rurale lui répond : – Ah ben non alors, depuis que je sais à quoi c’est dû, ça risque plus d’arriver.