Blagues informatique

La genèse d’un programme pour une entreprise

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La genèse :
Au commencement était l’Appel d’Offres et l’Appel d’Offres était sans forme ni structure et l’obscurité s’étendait sur la face du Client, et la face du Client se détournait de la Compagnie.

Aussi la Compagnie dit : « Qu’il y ait une proposition »
Et alors il y eut une proposition, et le Client vit que cela était bon, et la face du Client se tourna à nouveau vers les Travaux de la Compagnie.

Alors la Compagnie rassembla toutes les espèces de créatures, et de ce rassemblement naquit l’Équipe Projet et l’on dit que cela était bon. De l’Équipe Projet naquirent les Ingénieurs et les Programmeurs et plusieurs autres formes de vie.

Et l’un fut choisi dans cette multitude, qui fut élevé au dessus de tous les autres et qui fut appelé « Chef de Projet ». Et il eut a conduire l’Équipe Projet par le chemin de la productivité pour le bien de la Compagnie.

Et il advint que la pensée du Chef de Projet fut troublée par l’Appel d’offres et il crut alors que toutes choses étaient possibles, bien qu’il n’existât point, alors, de spécifications.

Donc le Chef de Projet ordonna que tous les Programmeurs soient rassemblés en un même lieu et il parla a leur chef, qui fut appelé « Chef Programmeur » : « Qu’il y ait un Planning, par lequel je connaîtrai la Date de Livraison, et je te ferai responsable pour l’accomplissement de ce planning ». Alors le Chef Programmeur vit au devant de ses collaborateurs et leur demanda : « Comment ceci se fera-t-il ? ».

Et ses adjoints se séparèrent, chacun a sa table, et ils estimèrent, comme était leur coutume. Et il advint que chaque Programmeur apporta une estimation et après beaucoup de soupirs et de grincements de dents, toutes les estimations furent harmonisées et résumées en un monument qui fut appelé Plan de Réalisation. Et le Chef Programmeur amena le Chef de Projet au Plan de Réalisation, disant : « Regardez l’accomplissement prendra de nombreux mois ». Mais le Chef de Projet ne fut pas satisfait et dit : « Je t’avais élevé des profondeurs et donné tant de feuilles de codage et malgré cela tu n’as pas compris l’Appel d’Offres ; ton Plan de réalisation est trop long ».

Alors le Chef de Projet paya des consultants, autorisa beaucoup d’heures supplémentaires et supprima toutes les vacances.

Puis il parla au Chef Programmeur : « Regarde, vois tout ce que j’ai fait ; la date de Livraison sera dans une année ».

Et le Chef Programmeur mit ses collaborateurs à analyser et à coder et il y eut de nombreuses réunions et beaucoup d’heures d’ordinateur furent utilisées à ce travail, bien qu’il n’y eut encore aucune Spécification.

Et il advint que le Chef de Projet examina les analyses et vit que cela était trop ambitieux et il sut qu’ils ne pourraient l’accomplir pour la Date de Livraison. Alors le Chef de Projet ordonna au Chef Programmeur de séparer l’étude en deux parts. II appela l’une « Fonctions Indispensables » et il appela l’autre « Options » – et le Client dut accepter.

Et le Chef de Projet ordonna : « Que les Sociétés de Logiciel envoient leurs Représentants et qu’il y ait un Système de Gestion de Bases de Données » et il en fut ainsi.

Les représentants présentèrent toutes sortes de brochures qui annonçaient des choses nombreuses et merveilleuses – chacun en accord avec sa propre organisation de fichier. Et il advint qu’un Système de Gestion de Bases de Données fut choisi et le Chef Programmeur dit que cela était bon et que plus de programmeurs étaient nécessaires si tout devait être accompli pour la Date de Livraison.

Donc l’Équipe de Projet fut augmentée presque sans limites. Le Chef de Projet, surveillant cela de loin, dit : « Qu’il y ait une Organisation » et il y eut une Organisation.

Et l’Équipe de Projet fut divisée en nombreux groupes qui ne se parlaient pas l’un à l’autre et il fût dit que, peut-être, cela était bon. Le Chef Programmeur appela certains « Programmeurs Confirmés » et il appela les autres « Programmeurs débutants » et il donna pouvoir aux premiers sur les seconds.

Et les Programmeurs Confirmés virent que cela était bon tandis que les Programmeurs Débutants virent cela autrement.

Et le Chef Programmeur exhortait ses collaborateurs à des efforts encore plus grands car la Date de Livraison était proche et le souffle du Chef de Projet pesait sur sa nuque.

Les Programmeurs Confirmés et les Programmeurs Débutants s’effrayèrent à la fois. Ils luttèrent de toutes leurs forces pour satisfaire le Chef Programmeur avec beaucoup d’heures supplémentaires et de nombreux commentaires, et chacun coda et dessina des organigrammes, chacun à sa propre mode. Le Chef de Projet, voyant cela, ne l’aima pas et ordonna « Qu’il y ait des Standards » et il y eut des Standards mais les Programmeurs ne les aimèrent pas et la productivité chuta. Quand il apprit ceci le Chef Programmeur prit peur d’être rejeté de sa haute fonction et ainsi il ordonnât : « Qu’il ait des États d’Avancement » et il y eut des États d’Avancement.

Le Chef Programmeur regarda les États d’Avancement et il vit que la Date de Livraison ne serait pas tenue. Aussi, au dixième mois, le Chef Programmeur se dressa, brossa son costume, rasa sa barbe et vint devant le Chef de Projet, se prosternant, et accusant, et appelant la malédiction sur toutes les espèces de créatures qui vendaient du matériel et du logiciel. Et le Chef Programmeur demanda une prolongation.

Ce qui provoqua la colère du Chef Projet et amena des doutes sur la légitimité des ancêtres du Chef Programmeur, jusqu’à la troisième et la quatrième génération incluses, et l’on battit sa coulpe et il y eut beaucoup de cheveux arrachés – principalement du Chef Programmeur. Et le Chef de Projet ordonna au Chef Programmeur de mettre en oeuvre tout le personnel des Sociétés de Service et tous les consultants. Mais le Chef Programmeur refusa de dire que tous étaient nécessaires car il n’y avait, pas encore, de spécifications.

Et il advint qu’une prolongation fut obtenue et le Chef programmeur revint vers ses collaborateurs apportant ces nouvelles et la joie et l’entrain revinrent parmi les terminaux et la machine à café s’épuisa.

Au vingtième mois, le Chef Programmeur dit : « Que les modules soient intégrés, chacun avec les autres, afin que les Test Système puissent commencer ». Et il en fût fait ainsi et de grandes difficultés apparurent et de nombreuses heures supplémentaires furent dépensées à chercher pourquoi les modules ne voulaient pas s’intégrer, car il n’y avait pas de documentation et, pas encore, de spécifications.

Puis, au vingt-quatrième mois, le Chef Programmeur alla vers le Chef de Projet et lui dit « Regardez, j’apporte de grands espoirs de grandes joies pour nous et pour le Client, car en ce jour le Système a fonctionné ». Et soudain, il y eut autour d’eux une foule, une multitude de commerçants acclamant le Chef Programmeur et chantant : « Gloire à la Compagnie , au Chef de Projet et au Chef programmeur et s’il vous plaît pouvez-vous faire cette petite modification ? ».

Et le Chef Programmeur se dressa et leur parla en ces termes : « Nous ne nous y risquerons pas car il n’y a pas de documentation et, pas encore, de spécifications »

D’après un texte anglais paru dans « SDL NEWSLETTER » n°2.

Si les systèmes d’exploitation étaient des films

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Autant en emporte le DOS :
Un bon vieux classique comme on les aime, avec une dose d’héroïsme, des couleurs plus trop au goût du jour, visible même dans des salles pourries, et donc un peu (beaucoup ?) rétro, mais on s’en lasse pas.

Star Wardows 3.1 – le Monopole contre-attaque :
Nettement plus impressionnant et spectaculaire, il a mal vieilli, à cause de sérieux trous dans le scénario qui flanquent souvent par terre tout le film. Nécessite une salle assez bien équipée pour donner toute sa puissance.

Star Wardows 95 – le Retour du Bill Gates :
Le dernier tome en date de la saga. Encore plus impressionnant, fait encore plus appel aux technologies de pointes, le spectateur est cloué sur son siège par les effets spéciaux et les animations dans tous les coins. On se demande un peu à quoi sert tout ça, fondamentalement rien n’a changé dans l’histoire. Nécessite des salles très bien équipées. (La saga n’est pas terminée : Star Wardows 98 est annoncé, les salles 3D vont devoir fleurir pour s’adapter.)

JurassUnix Park :
Un mélange assez fascinant de très haute technologie ruineuse au service de vieux concepts.

Mac Attacks :
Venu d’un autre univers totalement étranger au nôtre, le scénario est pas trop mauvais mais on est obligé de tout deviner. Très honnêtement réalisé, mais les trucages commencent à dater malgré le nouveau réalisateur. La fin n’est pas encore claire, mais ça semble finir mal.

Independance TOS :
Scénario à pleurer malgré une technologie à la page. À la gloire des irréductibles qui ne se laissent pas récupérer par le système. Beaucoup l’ont vu à l’époque mais quelques temps après on a trouvé mieux et oublié. La boîte de production Atari, autrefois une grande major, à coulé.

BeOS et un couffin :
Encore dans les langes. Promet beaucoup si les salles acceptent de changer de projecteurs et de sièges.

Si les OS étaient des livres religieux

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L’Évangile selon DOS :
La première oeuvre de l’écrivain à succès Gatespeare : Le livre est en fonte Courier, tout en noir et blanc; il n’y a ni pagination ni index ni sommaire, mais il est léger et certains gourous y trouvent la Vérité sur les Bases de l’Existence…

La Sainte WinBible (Testament 3.1) :
Le maniement et l’apparence sont bien plus agréables que le livre précédent. Le poids est encore supportable. Mais l’oeuvre est fragile : toute erreur de manipulation peut entraîner la destruction du livre. L’index et la pagination existent mais ne sont pas parfaits : parfois certaines références venant d’autres oeuvres du même auteur comme Excel V ou Word VI conduisent à des erreurs de page.

La Sainte WinBible (Testament 95) :
Le maniement et l’apparence sont encore plus beaux. La pagination est plus fiable. Par contre vous aurez besoin d’un solide rayonnage de bibliothèque, et si vous avez le malheur de perdre l’index de registres, vous êtes bon pour tout racheter. Quant aux références aux oeuvres précédentes, censées être toujours valables, c’est assez aléatoire.

Le MacCoran Système 7 :
Le livre est très beau, la couverture est fraîche et joyeuse, le poids raisonnable. Mais neuf pages sur dix sont collées, et les deux lignes de préface proclament que vous n’avez pas besoin d’en savoir plus.

Le NécrUnixicon :
Les deux cent tomes, écrits petits et bourrés d’abréviations et de codes, nécessitent un chariot élévateur. On vous explique en long, en large et en travers toutes les possibilités – réellement impressionnantes. Après avoir refermé le dernier tome, vous ne savez plus ce que vous vouliez.

La BeOSéide :
D’après l’éditeur, ce livre est formidable. Pas encore paru mais la réédition est déjà prévue.

Le MâhâbârâTOS :
Atari, le petit éditeur, à disparu. Les dates de parution sont effacées, la couverture fait vieillot, et les rares références sont celles qu’ont trouve encore dans quelques fanzines hyper-confidentiels, qu’on trouvera par hasard sous des piles de magazines sur la WinBible.

Si les systèmes d’exploitation étaient des livres

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MS-DOS :
Le livre est entièrement en noir et blanc. Il a été écrit avec une fonte Courrier et l’on a oublié de rédiger le sommaire et l’index. La pagination aussi a été oubliée.

Windows :
Le livre est rempli de superbes animations en MPEG sauf aux pages 30, 31 et 95 ou les animations sont bloquées pour cause d’insuffisance de place sur la page. D’ailleurs, ces animations ont empiété sur les pages alentours, provoquant des décalages de pages. Mais ces pages sont référencées par l’index en page 96, donc ne vous inquiétez pas, tout va bien. Le sommaire ne contient qu’une seule ligne référençant la page 95. Il y a beaucoup d’autres livres référencés comme Word, Office, Excel, Explorer…

Macintosh Système 7 :
Le livre a une très belle couverture, engageante et joyeuse. La seule page de ce livre indique que vous n’avez pas besoin d’en savoir plus, la couverture étant suffisante.

UNIX :
Vous avez besoin d’un chariot élévateur pour transporter le livre. On vous explique toutes les possibilités que vous avez, et les nombreuses manières d’y arriver. Lorsque vous avez fini le livre, vous ne savez plus ce que vous vouliez savoir et vous décidez d’aller acheter Solaris.

Windows NT :
On vous dit que ce livre est une évolution normale de WINDOWS. Toutes les pages contiennent des dizaines d’animations, surtout sur la couverture, avec des millions de couleurs. Mais les 200 dernières pages sont blanches.

BeOS :
D’après l’éditeur, le livre n’est pas encore paru. Mais on prévoit une mise à jour.

OS/2 :
On vous affirme à l’achat que les détails dans ce livre sont mieux expliqués que dans Windows. Le livre coûte cher mais c’est vrai que la couverture est plus jolie que celle de Windows. Par contre les références à d’autres livres sont rares.

AmigaOS :
Les pages du livre se détachent les unes après les autres. La date de parution est effacée par le temps et d’ailleurs, votre libraire a eu du mal à trouver ce dernier exemplaire enfoui sous une pile de Windows.

Si les OS étaient des bières

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Bière DOS :
Nécessite que vous utilisiez votre propre décapsuleur, et que vous lisiez les instructions très précautionneusement avant d’ouvrir la bouteille. Au départ, commercialisée en bouteilles de 8 cl, mais maintenant disponible en 16 cl. La canette est divisée en compartiments de 2 cl, auxquels on doit accéder séparément. Ne sera bientôt plus commercialisée, et malgré cela, beaucoup de personnes continueront à la boire.

Bière Mac :
D’abord commercialisée en bouteilles de 16 cl, disponible maintenant en bouteilles de 32 cl. Considérée par beaucoup comme une bière « light ». Toutes les canettes sont identiques. Quand vous en sortez une du frigo, elle se décapsule toute seule. L’étiquette de la bouteille ne donne pas la liste des ingrédients et si vous cherchez à les connaître, il vous est répondu par la brasserie que « vous n’avez pas à les connaître ». Un avertissement sur l’étiquette vous rappelle de mettre vos canettes vides dans la corbeille.

Bière Windows 3.1 :
Était encore il y a peu la bière la plus populaire. Nécessite de posséder déjà une bière DOS. La publicité dit que la bière Windows 3.1 permet de boire plusieurs bières DOS en même temps, mais en réalité, on ne peut en boire que quelques unes, très lentement, extrêmement lentement si vous buvez la bière Windows 3.1 en même temps. Quelquefois, sans raison apparente, une bouteille de Windows 3.1 explosera quand vous la décapsulerez.

Bière Windows 95 :
La bière la plus populaire. Disponible en bouteilles de 32 cl (mais quand vous regardez dans la bouteille, vous voyez qu’en fait il n’y a que 16 cl de bière). Les canettes ressemblent aux canettes de bière Mac, mais ont plutôt le goût d’une bière Windows 3.1 vieillie en fût. La publicité dit que la seule chose à faire pour boire cette bière est de porter la canette à ses lèvres. La plupart des gens continueront à boire de la Windows 3.1 jusqu’à ce que leurs amis leur disent qu’ils ont essayé la Windows 95 et qu’ils ont aimé. Les ingrédients, visibles en petits caractères sur l’étiquette, sont à peu près les mêmes que ceux de la bière DOS, même si le fabricant dit qu’ils sont entièrement nouveaux.

Bière Windows NT :
Vendue en canettes de 32 cl, mais elle ne peut être achetée que par camions. Cet état de fait implique que les seuls à pouvoir en boire sont ceux qui ont les moyens de se payer de gros réfrigérateurs. La bouteille ressemble à celle de la bière Windows, mais le brasseur est sur le point de changer le packaging pour la faire ressembler à la bière Windows 95. La pub clame que c’est une bière pour les durs, et pousse à sa consommation de préférence dans les bars.

Bière OS/2 :
Vendue en canettes de 32 cl. Vous permet de boire plusieurs bières DOS en même temps. Vous permet aussi de boire de la bière Windows 3.1 en même temps, mais beaucoup plus lentement. La publicité dit que les canettes n’explosent pas quand vous les ouvrez, même si vous secouez la canette avant. Personne n’a jamais été vu en train de boire de la bière OS2, mais le brasseur (International Brewing Manufacture) se vante d’avoir déjà vendu 9 millions de packs de 6 canettes.