Blagues métiers

La blague qui ne fout rien

10 manières de dire que l’on n’a rien fait, mais bien :

1) Nous avons amorcé une dynamique de réflexion itérative sans pour autant précipiter l’opérationnalisation.

2) La mise en mouvement des énergies collectives a été préférée à une matérialisation prématurée des attendus.

3) Dans une logique de co-construction bienveillante, nous avons choisi de suspendre l’action au profit de l’intention.

4) L’absence de résultat concret est le fruit d’un choix stratégique assumé vers une latence porteuse de sens.

5) Nous avons favorisé une posture d’observation active afin de mieux accueillir les signaux faibles de l’environnement.

6) Rien n’a été engagé, mais tout a été pensé dans une optique d’agilité responsable.

7) Nous avons collectivement validé l’option de la non-intervention comme levier d’innovation implicite.

8) La décélération volontaire de nos actions s’inscrit dans une volonté de temporisation féconde.

9) Le choix du non-agir fut un acte fort, garant d’un alignement éthique avec nos valeurs cœur.

10) Nous avons préféré catalyser l’invisible plutôt que de forcer l’émergence du tangible.

La pomme du soldat

Un général sort de la caserne en petite tenue de sport. Avisant un troufion qui déguste une pomme assis devant la porte d’entrée, il s’approche et dit :
– Eh bien, on ne salue plus ses supérieurs ?
– Oh, vous allez pas me faire croire que vous êtes sergent, tout de même…
– Je suis bien plus que cela !
– Alors, vous voulez dire que vous êtes capitaine, peut-être…
– Non, je suis plus que capitaine, et si vous continuez comme ça, vous allez avoir des ennuis.
– Alors, c’est quoi que vous êtes ?
– Je suis votre général, soldat !
– Oh ben alors, tenez vite ma pomme que je vous présente les armes !

La blague du prisonnier de guerre

Pendant la Grande Guerre, une très belle espionne allemande revient des lignes françaises et se présente à l’état-major du Kaiser.
– Mission accomplie ! annonce-t-elle fièrement. J’ai pu m’introduire dans le quartier général français en séduisant un jeune officier de chasseurs, plutôt joli garçon. Il m’a fait des confidences, et je peux vous annoncer que les Français n’aiment pas du tout notre Kaiser Guillaume II… Mais ce n’est pas tout ! J’ai également réussi à faire un prisonnier : le propre fils de cet officier d’état-major français !
– Magnifique ! s’exclament les Allemands. Où est-il ?
– Ach ! fait l’espionne. Malheureusement je ne pourrai vous le livrer que dans neuf mois…

La carrière du critique

Un critique littéraire londonien est à son club de bridge. Il n’a pas fait une brillante carrière mais il aime parler de son métier à ses amis et évoquer de vieux souvenirs.
– Ah, soupire-t-il, quand j’étais jeune, j’écrivais beaucoup. Je n’arrêtais pas. J’avais toujours quelque chose en tête : des pensées, des essais philosophiques, des nouvelles… Je me souviens même qu’une fois j’ai écrit quelques lignes que le Sunday Times a acceptées par retour du courrier.
– Qu’est-ce que c’était ? demande un auditeur curieux.
– Une demande d’abonnement pour l’année.

Le futur infirmier

Un pauvre type se présente à la porte d’un hôpital et demande à être infirmier. Il se fait éconduire par le médecin de garde. Chaque jour, il recommence et se fait refouler impitoyablement. Au bout de la énième fois, le médecin exaspéré lui dit :
– Revenez dans sept ans.
– Quand je reviendrai, c’est qui qu’y faudra que j’demande ?

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