Blagues métiers
Rêves ouvriers
Un ouvrier vient de gagner une énorme somme d’argent au Loto. Un journaliste venu l’interviewer lui demande :
– Alors, à présent, votre vie va changer ! Qu’est-ce que vous allez faire ?
– Ce que je vais faire ? Je vais m’en donner à cœur joie ! Ça fait vingt ans que je me prive de tout. Dès demain, je vais revendre mon vieux vélo et m’acheter un tandem. J’engagerai un chauffeur et tous les matins, je me ferai conduire à l’usine !
Le courage du vétéran
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime nazi, pour encourager ses troupes sur le front russe, demande à un vieux vétéran couvert de médailles de dire un mot aux soldats par l’intermédiaire d’un micro. L’ancien combattant demande alors :
– Ils vont tous m’entendre ?
– Oui.
– Dans toute l’Allemagne ?
– Oui, et même au-delà des mers.
– Ah oui ? Même en Russie, en Angleterre, en Amérique ?
– Mais oui.
Alors le vieux soldat s’approche du micro et hurle :
– Au secours !
Un problème de marque
Un comédien de troisième zone a trouvé un emploi dans un grand magasin, pour s’occuper de l’animation des ventes. Le premier jour, le directeur du magasin se mêle discrètement à la foule pour le voir à l’œuvre.
– Approchez, mesdames et messieurs, approchez ! clame le comédien. Aujourd’hui, grande promotion sur tous les produits Bondualle ! Deux boîtes de petits pois pour le prix d’une !
La vente se déroule plutôt bien, et le directeur profite d’une accalmie pour s’approcher du démonstrateur.
– C’est très bien, mais vous avez commis une petite erreur. Le nom de la marque ce n’est pas Bondualle, mais Bonduelle…
– Ah oui, c’est vrai, dit le comédien. Excusez-moi, monsieur…
Le lendemain, le directeur refait un petit tour et entend son démonstrateur faire son boniment.
– Deux boîtes pour le prix d’une, voilà madame. Bondualle vous remercie !
– Dites donc, mon vieux, ce n’est pas Bondualle, mais Bonduelle. Je vous l’ai déjà dit hier. Faites attention, quoi !
Un peu plus tard, le directeur, pris de soupçons, revient écouter le démonstrateur. Hélas, le malheureux continue à se tromper…
– C’en est assez ! s’écrie-t-il, furieux. Si vous êtes incapable de vous souvenir du nom du produit que vous vendez, vous n’avez rien à faire ici !
– Oh là, d’accord, je m’en vais ! fait le comédien. De toute façon, je ne comptais pas rester ici longtemps. Ils me font un pont d’or pour que je vienne travailler avec eux, chez Cassegroin…