– Ça m’horripile déjà dit un adepte des transports en commun, quand, dans un wagon de métro bondé, d’autres voyageurs se penchent, par-dessus mon épaule, pour lire mon journal en même temps que moi. Mais ce qui me fout vraiment en boule, c’est quand l’un d’eux entreprend de découper dedans, avec des ciseaux, un article qui l’intéresse particulièrement.
Un footballeur professionnel se désole :
– J’ai fait un match épouvantable !
– Voyons, proteste le reporter qui l’interroge, on n’a vu que vous, pendant toute la seconde mi-temps, à la télé.
– C’est cela qui est épouvantable ! A la suite d’une chute, au début de cette mi-temps, j’avais couvert mon maillot de gadoue. Ce qui fait qu’aucun téléspectateur n’a pu lire le nom du sponsor de notre équipe… et celui-ci est fou furieux.
Le rédacteur en chef d’un grand quotidien reçoit une dépêche de l’AFP qui annonce qu’une célèbre vedette de cinéma a fait une chute dans le massif de la Vanoise.
– C’est, commente-t-il, une région particulièrement pittoresque et beaucoup fréquentée, où elle a été blessée.
– En effet, poursuit un de ses collaborateurs. Lisez vous-même la suite de la dépêche : Elle souffre d’importantes contusions sur les deux fesses.
– Mon mari, raconte une jeune mère, consent à bercer notre bébé, le soir, pour l’endormir, à condition d’écouter, pendant ce temps-là, de la musique techno sur son baladeur. Un jour où il était retardé au bureau, j’ai trimbalé notre nouveau-né pour calmer ses cris, en écoutant la musique favorite de mon mari. Eh bien, franchement, au bout de trois minutes, j’ai abandonné : Je préférais encore les hurlements du bébé.
