Toto est mécontent :
– Maman, les grands sont désobéissants.
– Ah ! Pourquoi ?
– Eh bien, la maîtresse leur parlait. Elle a dit : « Ouvrez les guillemets ». Après, elle a dit : « Fermez les guillemets ».
– Et alors ?
– Alors, personne n’a bougé. Si j’avais su, moi, ce que c’étaient les guillemets, j’aurais été les ouvrir et les fermer.
Toto aimait beaucoup son canari, qui vient de mourir. Son père lui propose d’aller l’enterrer dans le jardin. Prenant une vieille boîte de cigares, il y dépose l’oiseau sur du coton. Toto lui demande :
– Papa, est-ce qu’il va aller au Paradis, mon canari ?
– Sûrement, mais qu’est-ce qui te fait rire ?
Toto répond :
– C’est que je pense à la tête de Saint-Pierre quand il ouvrira la boite et que, au lieu de cigares, il ne trouvera qu’un canari !
Ce matin-là, l’instituteur aperçoit un nouvel élève au fond de la classe. Il s’approche de lui et lui demande :
– C’est la première fois que tu viens dans cette école ?
– Je le savais, s’exclame le petit garçon, je le savais que vous ne me reconnaîtriez pas ! C’est moi, Toto. C’est ma mère qui m’a forcé à prendre un bain !
