Deux types se promènent dans la rue. Ils passent devant un chien en train de se lécher les roubignoles. – Oh, dis donc, qu’est-ce que j’aimerais pouvoir faire pareil, fait l’un. – Attention caresse-le avant, il est peut-être méchant, répond l’autre…
– Je voulais dresser mon chien pour qu’il aboie quand il a faim. Je me suis égosillé cent fois déjà pour lui montrer. – Et alors, ça a marché ? – Pas tout à fait. Il n’aboie toujours pas. Et il ne mange pas non plus avant que je me mette à aboyer moi-même.
Un nouveau facteur hésite à pénétrer dans le jardin d’un pavillon de banlieue, défendu par un effrayant bouledogue. – Ne craignez rien, lui lance la propriétaire de l’animal : je l’ai fait castrer. – Mais, fait le jeune facteur, la seule chose dont j’aie peur, c’est d’être mordu.
Deux chiens saint-bernard discutent : – Moi, dit l’un, quand je sauve quelqu’un, je ne lui donne pas tout de suite l’alcool. – Pourquoi ? demande l’autre. – Je l’oblige d’abord à faire le beau !