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Toto et la drôle d’anguille de sa sœur

Toto n’avait que neuf ans et comme tous les garçons de son âge, il était très curieux. Il avait souvent entendu le mot « courtiser » par les grands et il se demandait bien qu’est ce que cela voulait dire.

Un jour il décida de poser la question à sa mère. Embêtée sa mère lui proposa d’observer sa grande soeur Marie se faire courtiser par son ami Paul, pensant que c’était la meilleure façon pour lui de l’apprendre. C’est ce qu’il fit le soir même, en se cachant discrètement derrière le rideau du salon. Le lendemain matin il raconta à sa mère ce qu’il avait vu :

« Marie et Paul ont d’abord fermé presque toutes les lumières. Puis Paul a embrassé Marie et l’a serrée très fort contre lui. Je crois que Marie a commencé à se sentir mal, car elle avait un drôle d’air.

Paul a dû penser la même chose que moi car il a mis sa main dans la blouse de ma soeur pour tâter son coeur. Là, je pense que Marie était vraiment malade. C’était de la fièvre car elle a dit à Paul qu’elle était très chaude.

Tout d’un coup j’ai vu ce qui la rendait malade. Une grosse anguille était entrée dans le pantalon de Paul. Je ne sais pas trop comment mais sans blague, elle faisait bien 20 centimètres de long. Là, Paul a empoigné l’anguille d’une main pour qu’elle ne se sauve pas. Quand Marie a vu ça, elle a eu peur et ses yeux sont devenus grands comme des boules de billard. Marie a dit à Paul que c’était la plus grosse qu’elle avait jamais vue.

A ce moment là, Marie a essayé de faire sa brave en essayant de couper la tête de l’anguille avec ses dents. Mais ça n’avait pas l’air de tuer l’anguille, bien au contraire. Alors, elle a empoigné l’anguille à deux mains pendant que Paul mettait dessus une muselière qu’il avait sortie de sa poche pour l’empêcher de mordre. Après Marie s’est couchée sur le sofa avec les jambes écartées pour faire la prise des ciseaux à l’anguille.

L’anguille s’est pas mal débattue, ensuite Marie s’est mise à gémir et se plaindre et Paul a presque défait le sofa à force de gigoter.

Après une dernière secousse, Marie et Paul ont poussé un grand soupir : c’est là que j’ai compris qu’ils avaient réussi à tuer l’anguille car je l’ai vue pendouiller inerte au moment où Paul lui retirait su muselière. C’est à se demander si elle n’était pas enragée d’ailleurs, car elle était pleine de bave. »

Mourir par un rude hiver

Ça se passe en plein hiver, alors qu’il fait – 20° C dehors et que la neige recouvre tout le pays. Le vieux Simon Blumstein est à l’article de la mort. Dans un souffle, il demande à sa femme Rachel qui reste près de son lit de lui appeler un prêtre. Rachel s’étonne :
– Mais enfin Simon, pourquoi un prêtre ? Tu n’as plus toute ta tête…

Alors Simon lui répond :
– On va quand même pas déranger le rabbin avec un temps pareil ?

Faire décorer son gendre

Un député reçoit la visite d’une de ses électrices qui lui dit :
– Je voudrais que vous fassiez décorer mon gendre.
– Sans doute a-t-il accompli, dans un domaine quelconque, un exploit extraordinaire ?
– Pas vraiment.
– Que fait-il au juste, votre gendre ?
– Rien, justement. Alors, j’ai pensé que si vous lui décerniez, par exemple, la médaille du Travail, ça l’encouragerait peut-être à chercher du boulot.

La blague de Toto et la compote de figue

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En classe, l’institutrice décide de faire une leçon de cuisine aux enfants; elle décide de leur parler de la COMPOTE.
– Savez vous comment on fait la compote de pommes ?
– Moi, M’dame, Moi M’dame : c’est facile, tu prends des pommes, tu les épluches, tu les laves, tu les coupes en petit morceaux tu les mets à bouillir 10 minutes dans l’eau et quand c’est cuit, tu mixes et voilà !
– Bien, Joseph, bien.

Soudain, Toto se lève et dit :
– Oui, mais, M’dame, pour faire la compote de FIGUES, c’est pas pareil…
– Ah, bon, tu es sûr ?
– Eh ben Ouais. Pour faire la compote de figues, il faut des figues, et pis surtout, une LIME…
– Mais où as-tu été cherché ça, voyons ?
– Ben, l’autre jour, je passais devant la chambre de mes parents et j’entendais Maman qui disait à Papa : « arrête de limer, j’ai la figue en compote ! »