La blague du prisonnier de guerre

Pendant la Grande Guerre, une très belle espionne allemande revient des lignes françaises et se présente à l’état-major du Kaiser.
– Mission accomplie ! annonce-t-elle fièrement. J’ai pu m’introduire dans le quartier général français en séduisant un jeune officier de chasseurs, plutôt joli garçon. Il m’a fait des confidences, et je peux vous annoncer que les Français n’aiment pas du tout notre Kaiser Guillaume II… Mais ce n’est pas tout ! J’ai également réussi à faire un prisonnier : le propre fils de cet officier d’état-major français !
– Magnifique ! s’exclament les Allemands. Où est-il ?
– Ach ! fait l’espionne. Malheureusement je ne pourrai vous le livrer que dans neuf mois…
La volaille aristocratique
Le célèbre comte de la Blazinerie, chasseur patenté, passe à table dans son château familial…
– Que mange-t-on, Adélaïde, ce soir ?
– Mais mon chéri… La volaille que vous m’avez apportée tout à l’heure…
– Mais ma pauvre… Quand aurez-vous deux sous de cervelle ? Cette volaille, comme vous dites, c’était un oiseau parleur : un perroquet !
– Il parlait, l’animal ? Mais pourquoi ne me l’a-t-il pas dit ?