poème sexe

Je te regarde

Je te regarde
Mes mains cherchent les tiennes
Et attendant qu’elles viennent
Sur ta peau se hasardent

Je te regarde
Mes mains trouvent les tiennes
Et bien qu’elles t’appartiennent
A les prendre se hasardent

Je te regarde
Mes mains se joignent aux tiennes
Et attendant que survienne
La magie restent hagardes

Je vois tes yeux
Et nos doigts se rejoignent
Lentement, corps se joignent
Un moment merveilleux

Je bois tes yeux
Ne font qu’un nos deux corps
Et la magie encore
S’est offerte à mes yeux

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Pensée 14

Prisonnier mais pas saint
Prisonnier de tes seins
Prisonnier de tes reins
De ton sexe d’airain

Lazzi

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La nuit

La nuit
Apprivoise tes soupirs
Et tu es mon empire

La nuit
Ton amour se dévoile
Et moi je suis ta toile

La nuit
Tu peindras sur mon corps
Du bonheur le décor

La nuit
Tu es là contre moi
Et moi je suis en toi

Lazzi

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L’amante religieuse

C’était une amante religieuse
Elle ne dévorait que les pieuses
Images, préférait les grosses
Statues et détestait les fausses Vertus.
Elle aimait être remplie
De foi. Et elle se perdait dans les plis
De robe. Du curé elle attendait
Sa main qui vers elle se tendait
Pour mieux l’amener à confesse
Pendant que d’une main elle presse
Son chapelet, lente elle branle
La tête aux sermons. Elle prend le
Missel, fermement, elle jouit
De son contact et sainte s’écrit :
« Mon Dieu vous qui savez tout au fond,
De mon âme fouillez-moi le tréfonds,
De mentir je n’ai pu m ‘empêcher
De jouir de ce vil péché
De gourmandise, Dieu déposez
En moi le repentir ». La rosée
Du dimanche matin s’évapore
Quand pleine d’amour divin elle sort
Au soleil elle était radieuse
C’était une amante religieuse

Lazzi

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Le X (X)

Nous sommes peau à peau
Et moi je suis en toi
C’est si bon, c’est nouveau
C’est la première fois
Mes mains serrent ton corps
Qui seul est ma prison
Enferme-moi encore
Et mène-moi au fond
De ce cachot doré,
Et fais-moi supplicié
De ce corps adoré,
De cet anneau d’acier.

Lazzi

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