L’aveu

La conscience mise au vent comme une feuille morte
Tremble dans l’attente de ce moment terrible
Ivre de joie, le bonheur est ma seule cible
Mais j’ai peur malgré l’amour qui me transporte

Se doute-t-elle de ce que j’éprouve pour elle
Des tourments qu’elle me cause quand elle disparaît
Et que jour après jour je subis son attrait
Quand mon cœur s’envahit de sa beauté frêle

Pourrais-je sincèrement cet aveu assumer
Elle est tout dans ma vie, mes peines et mes joies
Peut-être pourrais-je la convaincre de ma foi

Mais il me vaut mieux ne pas tenter le diable
Poursuivre à jamais ma vie de misérable
Et laisser peu à peu l’amour me consumer

Lazzi

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