poème amour

Je pense à toi

Comme un rêve que l’on effleure,
Et auquel jamais on ne croit,
Comme vouloir toucher une fleur,
Chaque jour je pense à toi.

Comme une idée que l’on caresse,
Et qui jamais ne se réalise,
Comme prier une déesse,
Te revoir est le but que je vise.

Comme une blessure au cœur,
Ces jours arrachés au bonheur
Et sur lesquels je m’apitoie

Sont plus que tout un calvaire :
Où que tu sois sur la terre,
Toujours je vis l’envie de toi.

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

À qui mentir ?

Je voudrais tant
Et je n’ose pas
Il ne faut pas
Mais je me mens

Et moi j’attends
Attends toujours
Peut-être un jour
Mais je me mens

Je sais pourtant
Pour moi c’est non
C’est sans pardon
Mais je me mens

Moi espérant
Et ça me tue
Aurais-je pu
Mais je me mens

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Sauras-tu ?

« Après la pluie »
« Vient le beau temps »
Tu es ici
Et tu m’entends
Tu ne sais pas
Ne sais jamais
Mais tu sauras
A tout jamais
Sauras enfin
Ce que tu veux
Avant la fin
Des temps heureux…

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Embruns

Perdu au milieu de la foule,
De la tempête des amours,
Perdu il échappe à la houle,
Aux femmes et à tous leurs atours.

De ce qu’il n’a jamais compris
Il recherche pourtant compagnie
Casanova n’a pas appris
Ce pour quoi même on le nie.

Regardant passer les amants
Peut-être comprendra-t-il un jour
Quel est le triste châtiment
De celui qui attends toujours

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

L’aveu

La conscience mise au vent comme une feuille morte
Tremble dans l’attente de ce moment terrible
Ivre de joie, le bonheur est ma seule cible
Mais j’ai peur malgré l’amour qui me transporte

Se doute-t-elle de ce que j’éprouve pour elle
Des tourments qu’elle me cause quand elle disparaît
Et que jour après jour je subis son attrait
Quand mon cœur s’envahit de sa beauté frêle

Pourrais-je sincèrement cet aveu assumer
Elle est tout dans ma vie, mes peines et mes joies
Peut-être pourrais-je la convaincre de ma foi

Mais il me vaut mieux ne pas tenter le diable
Poursuivre à jamais ma vie de misérable
Et laisser peu à peu l’amour me consumer

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.