blague ville

Les joies de la hotline

Les perles : l’informatique

Client : Je suis en train de m’inscrire sur votre site, mais je ne comprends pas tout…

Hotline : D’accord, on va voir ça ensemble.

Client : On me demande de saisir les coordonnées de l’endroit d’où j’appelle, un numéro de téléphone… Je mets quoi ?

Hotline (pédagogue) : Vous mettez le numéro de téléphone de l’endroit d’où vous vous connectez… De chez vous quoi…

Client : D’accord… Voila… Ensuite, on me demande une ville…

Hotline : Vous mettez les coordonnées de l’endroit d’où vous appelez.

Client : Donc, je mets ma ville…

Hotline : Oui…

Client : Voilà… Et maintenant on me demande un code postal…

Hotline :

Client : Allo ? Je mets quoi ?

Hotline (agacé) : Votre code postal !

Client (sincèrement désolé) : Excusez-moi si je vous embête, mais je ne connais pas grand-chose à l’informatique, vous savez…

Le calvaire des usagers de la SNCF

La télévision offre des reportages de terrain sur les effets de la grève de la SNCF dans les gares.

On aimerait qu’elle manifeste le même zèle pour les grèves dans les EHPAD, dans les hôpitaux, lorsqu’on ferme des usines, etc.

dessin d'actualité humoristique de campagnards regardant à la télévision le calvaire des usagers de la SNCF
9 avril 2018 – Le calvaire des usagers de la SNCF

Les chaînes de télévision retransmettent avec zèle le calvaire des usagers de la SNCF en période de grève…
Campagnards : « – Lorsqu’on voit les galères des métropolitains, ça console presque de vivre dans le monde rural abandonné…
– Oui. Presque. »
(Dessin du 9 avril 2018)

La mégalopole sud-africaine du Cap bientôt à sec

Grave pénurie d’eau au Cap : les millionnaires se sentent aussi concernés.

dessin d'actualité montrant un millionnaire se préoccupant de la pénurie d'eau au Cap en Afrique du Sud
6 février 2018 – La mégalopole sud-africaine du Cap bientôt à sec

Millionnaire du Cap : « Je pense que je vais arrêter les glaçons dans le whisky. »
(Dessin du 6 février 2018)

Pendant que nous nous battons pour des pots de Nutella dans une inconscience collective hallucinante, les pires catastrophes climatiques et écologiques engendrées par l’Homme continuent à nous tambouriner sans relâche : dernière en date, une grave pénurie d’eau menace les millions d’habitants de la ville du Cap en Afrique du Sud.

Frappée par une sècheresse encore jamais vue depuis plus d’un siècle, ses réservoirs d’eau seront bientôt vides, au point que les robinets de la ville risquent d’être à sec à compter du 12 avril 2018, baptisé le « jour zéro ».

Les habitants ont été « invités » à n’utiliser que 50 litres d’eau par jour et par personne – en comparaison, un américain en consomme plus de 325 litres par jour – mais aucune autre mesure ne semble être prise par l’agglomération… et c’est bien là le problème.

Tourisme et richesse ne font pas bon ménage avec restriction.
Comment faire pour ne pas déranger les milliers de vacanciers qui viennent profiter des prestations outrageusement luxueuses et consommatrices d’énergies des grands hôtels princiers ?
Et que dire à tous ces millionnaires ayant élu domicile au Cap, qui se prélassent dans leurs piscines gigantesques et somptueuses sans se soucier des autres habitants ?
Malgré la situation alarmante, la ville ne semble pas vouloir bousculer tous ces petits nantis… et du coup, le « jour zéro » ne cesse d’être avancé.

Cette raréfaction de l’eau commence déjà à entraîner des problèmes sanitaires, notamment une forte épidémie de listériose due à une contamination fécale de l’eau consommée.

Duf