blague vers

Le jeune marié qui aimait la pêche

Un jeune marié en voyage de noces a quitté son épouse pour aller faire une partie de pêche. Sur le bord de la rivière, il rencontre un de ses potes :
– Comment, tu n’es pas avec ta femme ?
– Ben non, tu sais combien j’aime la pêche…
– Tout de même, tu aurais pu rester consommer un peu ton mariage…
– Ben non, elle a une infection vaginale… Et tu sais combien j’aime la pêche.
– D’accord, mais à ce moment là tu pouvais tout de même l’embrasser un peu ?
– Ben non, elle a des abcès dentaires et toutes ses dents sont gâtées… Et tu sais combien j’aime la pêche.
– Bon, mais alors pourquoi tu ne l’as pas emmenée faire une promenade ?
– Impossible, elle a un pied bot. Et tu sais combien j’aime la pêche.
– Excuse-moi, mon pote, mais si elle a autant de problèmes, pourquoi l’as-tu épousée ?
– Ben c’est qu’en plus elle a des vers. Et tu sais combien j’aime la pêche…

Que devient-on quand on meurt ?

« Mon fils m’a demandé ce qu’on devenait une fois qu’on mourrait. Je lui ai répondu qu’on était enterré, puis que les vers venaient nous bouffer tout entier. J’aurais peut-être dû lui dire la vérité : « que la plupart d’entre nous allait en enfer et brûlait pour l’éternité » mais je n’ai pas voulu lui faire peur. »

Auteur inconnu

Dessin un enfant imagine les vers qui vont le dévorer après la mort
Que devient-on quand on meurt ?

Les vers holorimes

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On entend par vers holorimes, des vers qui peuvent se lire de deux façons différentes, qui ont un double sens.

Dans ces meubles laqués, rideaux et dais moroses,
Danse, aime, bleu laquais, ris d’oser des mots roses.
Charles Cros

Où dure, Ève d’efforts sa langue irrite (erreur !)
Ou du rêve des forts alanguis rit (terreur !)

Étonnamment monotone et lasse
Est ton âme en mon automne, hélas

L’âme est moirée par mille émois sans torts
La mémoire est parmi les mois, Centaure

Elle sort là-bas des menthes,
La belle Ève à l’âme hantée
Et le sort l’abat démente
L’abbé laid va se lamenter
Louise de Vilmorin

Par le bois du Djinn où s’entasse de l’effroi,
Parle ! Bois du gin ! … ou cent tasses de lait froid
Alphonse Allais

Dans cet antre, lassés de gêner au palais,
Dansaient entrelacés deux généraux pas laids.
Lucien Reymond

Gall, amant de la reine, alla, tour magnanime
Galamment, de l’arène à la Tour Magne, à Nîmes.
Marc Monnier

Aidé, j’adhère au quai; Lâche et rond, je m’ébats
Et déjà des raquets lâchés rongent mes bas
Alphonse Allais

Alphonse Allais de l’âme erre et se fout à l’eau
Ah ! l’fond salé de la mer ! hé ! Ce fou ! Allô !
Alphonse Allais

Ah ! Vois au pont du Loing ! De là, vogue en mer, dante
Hâve oiseau, pondu loin de la vogue… ennuyeuse

À Lesbos, à Tyr, l’évangile est appris
Ah ! Laisse, beau satyre, L’Ève en gilet t’a pris.
David P. Massot

Eau, puits, masseur, raide hui, habit, table, chandelle
Oh ! puis, ma sœur, réduits habitables, chants d’elle.
Gabriel de Lautrec

Le bœuf à la vache d’Alphonse Allais :

D’où te vint
L’air boulot
L’herbe ou l’eau
Doute vain

Ô Seigneur
Quelle panse
Qu’elle pense
Au saigneur

Réponse de la vache d’Alphonse Allais :

J’ai mi-saoule
Gémi sous le
Faix nouveau
Aide ! Grace !
Et, de grasse
Fais-nous veau