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Modes & Travaux

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Modes & Travaux

Exécutif : après Play-Boy et Pif Gadget, la chasse aux magazines populaires est ouverte afin de séduire le bon peuple.
Modes & travaux
– Le patron secret de Liz (taille 64)
– Le truc du mois : je taille un costard à Martinez
– Mode : le fil qui étrangle
(Caricature Élisabeth Borne – Dessin du 4 avril 2023)

Bientôt dans vos kiosques

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Bientôt dans vos kiosques

Marlène Schiappa va faire la une du magazine « Playboy » jeudi prochain (source : France Info 31/03/2023).
« Merci madame Borne, mais nous allons plutôt prendre Marlène. »
(Caricature Élisabeth Borne – Dessin du 1er avril 2023)

À propos de la une du « M » de ce samedi

reproduction de la une de M le magazine du monde représentant Emmanuel Macron
30 décembre 2018 – À propos de la une du « M » de ce samedi

(Ah ben non, c’est même pas une caricature !)

Ce qui est pratique quand on est comme moi graphiste, c’est que l’on peut dire que les graphistes sont des cons sans risquer d’être découpé en petits carrés telle une vieille planche Letraset. Car même si le graphiste est con, il a, outre celui de graisse et de chasse, l’esprit de corps.

Mais oui, hélas, le graphiste est con, con, con comme la ligne la plus basse de la casse qui, depuis que la PAO est venue grignoter son triste monde, ne lui met même plus de plomb dans la cervelle – le saturnisme typographique avait au moins le mérite de faire tourner quelques anneaux dans l’intersidéral de sa pensée. Pour preuve, la sinistre une du M de ce samedi, jour précisément de Saturne plus rond, y compris dans les têtes dont on aurait imaginé qu’elles fussent les mieux éduquées du pays.

En effet, le graphiste aime la composition totalitaire, mais sans même s’en rendre compte – cela eut nécessité de savoir lire ce qu’on écrit. S’il trouve que Goebbels avait quelques défauts, il n’en considère pas moins qu’il utilisait tout de même des typos cool. Même chose pour le constructivisme russe, qui a servi essentiellement le démolitionnisme sibérien et, entre mille autres exemples de comiques troupiers à bottes marxistes, l’iconographie délicate de l’inoubliable Danube de la pensée.

Inculte, bavard et péremptoire, tonitruant dans ses positions d’artiste convulsé, le graphiste gagne encore en poésie quand, ô magie du Destin, il est bordelais. Car rien n’est plus grand et beau pour lui qu’exposer ses créations furieuses à la base sous-marine du pays de Papon, sombre bâtisse de béton conçue par les nazis, nostromo à u-boats assassins édifié par des esclaves polonais, qui plus est arrosés durant le chantier par les bombes des Alliés – on a le comité d’entreprise qu’on peut en temps difficiles.

Ach ! Ja : le nazisme en marie-louise de ses œuvres, le graphiste, dans sa connerie insubmersible, trouve ça chouette comme un coucher de soleil dans la cour des Beaux-Arts.

Rien ne nous empêche d’imaginer alors avec effroi qu’un soir de fièvre créatrice et libertaire, il n’aurait rien contre l’installation de l’École du cirque à Buchenwald ou celle du musée de la typo bâton à Bergen-Belsen.

Bien que – et là il faut rendre grâce à sa conscience écolo-sociale toujours tendue comme un chichon bio fraîchement roulé – il déteste Auschwitz à cause de son empreinte carbone excessive.

François Glon, graphiste bordelais.
Mais tentant courageusement la rédemption par le dessin de petites bites inconséquentes.

Le sauvetage des écoliers allemands

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Ça se passe à Berlin au début des années quarante. Un lion s’est échappé d’un zoo et s’apprête à foncer sur une bande d’écoliers qui sortaient de classe. Voyant ça, un homme saisit un couteau et sans hésiter saute sur le lion et l’égorge net.

Ayant assisté à la scène, un gradé de l’armée demande à l’homme de se nommer pour que celui-ci puisse être montré en exemple au peuple allemand.

Au début l’homme refuse, mais devant les acclamations de la foule, décide de se nommer :
– Je m’appelle Jacob ! Jacob Lévy ! »

Le lendemain, on pût lire à la une des journaux :
« UN JUIF SANGUINAIRE S’ATTAQUE À UN PAUVRE LION. »