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La blague de la création du monde en six jours

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Mon frère se mit à dicter dans son meilleur style oratoire, celui qui tient les tribus suspendues à ses lèvres.

« Au commencement », dit-il, « il y a exactement quinze milliards deux cents millions d’années, un grand boum se produisit et l’univers… »

Mais je m’étais arrêté d’écrire.

« Il y a quinze milliards d’années ? », m’écriai-je, incrédule.

« Eh ! bien, oui. Tu sais que je suis inspiré. » « Je ne mets pas en doute le fait que tu sois inspiré. » (Il vaut mieux pas. Il a trois ans de moins que moi, mais je n’essaierais jamais de mettre son inspiration en doute. Personne d’autre non plus d’ailleurs, car ça chaufferait drôlement.) « Mais as-tu l’intention de raconter l’histoire de la Création sur une période de quinze milliards d’années ? »

« Il le faut », répondit mon frère. « C’est le temps que ça a pris. Tout est là-dedans », il se tapa le front, « et cela vient de la plus haute autorité. »

Alors la, je posai mon stylet.

« Sais-tu combien coûte le papyrus ? », lui demandai-je.

« Pardon ? » (Il est peut-être inspiré, mais j’ai souvent remarqué que l’inspiration ne couvre pas des sujets aussi sordides que le prix du papyrus.)

« Suppose que tu décrives les événements d’un million d’années sur chaque rouleau de papyrus. Il te faudrait quinze mille rouleaux. Tu devrais parler longtemps et tu sais que tu te mets à bégayer au bout d’un moment. Il faudrait que j’écrive longtemps pour les remplir et mes doigts ne tiendraient pas le coup. Et même si nous pouvions nous offrir tout ce papyrus et si tu avais assez de voix et moi assez de force, qui accepterait d’en copier une telle quantité ? Nous devons assurer une centaine de copies avant d’être publiés, et sans cela, pas de droits d’auteur, hein ? »

Mon frère réfléchit un moment.

« Tu crois vraiment qu’il faut que je coupe ? »

« Coupe, si tu veux toucher le public. »

« Que penses-tu de cent ans ? »

« Que penses-tu de six jours ? »

« On ne peut pas résumer la création en six jours », s’écria-t-il, horrifié.

« C’est tout ce que j’ai comme papyrus. Alors, que décides-tu ? »

« Oh ! bon », dit-il. Et il se remit à dicter. « Au commencement… Il faut vraiment que ce soit en six jours, Aaron ? »

« En six jours, Moïse », répondis-je fermement.

Le meilleur baiseur de la tribu

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L’histoire se passe dans une tribu en Afrique. Dans cette tribu, il y un Caïd, le meilleur baiseur du groupe, frimeur et tout. Cette bête sexuelle a un jeune fils a qui il veut apprendre les meilleures techniques. Il lui dit :
« Mon fils, je suis le meilleur baiseur de tous les temps. Je vais t’apprendre à faire jouir les nanas. Alors on va dans une cahute avec une meuf, je te montre comment on baise et toi pendant ce temps, tu éventes avec une grande feuille. Après tu essaieras. »

Alors voilà le Caïd qui commence à s’escrimer pendant une demi-heure sans aucun résultat. Il abandonne et dit à son fils de prendre sa place pendant que lui évente. En moins d’une minute, c’est le panard total pour la gonzesse, le pied géant avec les cris et tout. Le Caïd dit alors à son fils, d’un ton supérieur :
« Alors fiston, tu vois comment on évente ? »

La conversion des tribus africaines

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Un prêtre catholique était parti convertir des tribus africaines.

Comme il venait de débarquer, il n’était pas encore très bon question dialecte local. Du coup, il s’était payé les services d’un traducteur. Un beau jour, il obtient l’accord du chef de la tribu pour faire son speech devant la tribu au complet. Alors il se place sur la place, il monte sur une grosse pierre pour être bien vu de tous, et il demande à son traducteur de venir se placer à côté de lui.

Le missionnaire commence :
– Si vous le voulez, je vous montrerai comment creuser un trou dans la terre de telle manière que vous pourrez trouver de l’eau pure au fond de ce trou !

La tribu répond :
– Hun-ga-wa !

Le missionnaire continue :
– Je vous montrerai comment capturer des animaux sans pour autant avoir à quitter votre village !
– Hun-ga-wa !

À ce stade, le missionnaire est super heureux de remporter l’adhésion de tous les autochtones à ses idées.

Il poursuit :
– Et ensuite je vous montrerai comment faire la paix avec les autres tribus qui ne cherchent qu’à prendre votre terre et vos femmes.
– HUN-GA-WA !
Cette fois-ci, les villageois ont tellement crié que tous les oiseaux se sont enfuis des arbres alentour.

C’est sur cet encouragement que le prêtre finit son discours. Ensuite, une grande fête est donnée pendant laquelle il y a moultes danses traditionnelles et musique. Plus tard dans l’après-midi, l’interprète vient voir le missionnaire pour lui faire un rapport :
– Notre chef a beaucoup apprécié votre discours. Il aimerait vous emmener dans la savane pour voir de plus près tous les animaux qui vivent sur les terres du village.

Le curé est enthousiaste et heureux d’avoir réussi à impressionner favorablement le chef de la tribu. Il dit au traducteur :
– Dites au chef que je serai très honoré qu’il me fasse une visite guidée.

Alors le chef, le traducteur, le missionnaire et quelques guerriers s’en vont faire le tour des terres de la tribu.

Ils passent donc dans un pâturage dans lequel paissent une centaine d’animaux domestiques : vaches, chèvres et moutons. D’ailleurs, le curé est impressionné de voir tant d’animaux pour une petite tribu.
Au moment où ils s’apprêtent à repartir, le chef de la tribu dit quelque chose à l’oreille du traducteur.

Le curé demande alors au traducteur :
– Qu’a dit le chef ?
– Il a dit de faire attention où vous mettez les pieds, parce que vous avez marché dans le Hun-ga-wa.