blague suicidaire

La morale de merde

Un pauvre type se tient debout sur le bord d’un trottoir. Tout laisse à penser qu’il va d’un moment à l’autre traverser la rue. Soudain arrive un autobus roulant à grande vitesse. Le type s’élance pour se jeter sous l’autobus et mettre fin à ses jours. Mais un brave homme qui passait par là s’élance aussi pour retenir le type au moment fatal, et le repousse sur le trottoir.
– Allons monsieur, soyez raisonnable… Avez-vous donc tant de raisons de mettre fin à vos jours ?

Et l’autre, le regard dans le vide :
– Ma femme m’a quitté et je n’ai plus de travail depuis un an. Chaque jour je me réveille le ventre vide, en pensant à la solitude qui m’attend encore une journée entière… Ma jambe gauche est bloquée par une prothèse que je dois à un accident et mes parents viennent de mourir… La vie ne me sert à rien puisque je suis seul au monde.
– Allons, allons, vous êtes jeune encore, la vie ne comporte pas que des mauvais moments, et que sont-ils en regard des joies quotidiennes ? Contemplez la nature… Le soleil, les arbres centenaires, les oiseaux… Vous êtes seul ? Pourquoi ne pas vous attacher à une petite bête qui vous le rendra au centuple ? Un chien, par exemple ! N’est-il pas le plus fidèle compagnon…

À ce moment, le malheureux suicidaire qui, agacé par ce discours, faisait déjà un pas en avant, plante allègrement son pied droit dans une merde de chien. Alors il relève lentement la tête, et regardant l’heureux moraliste en face, lui dit amèrement :
– Et vous voudriez me faire croire que le chien est le meilleur ami de l’homme ?

La thérapie du dépressif

Un dépressif est interrogé par un ami :
– Alors, demande-t-il, la thérapie que tu suis pour tes tendances suicidaires a-t-elle un effet ?
– La première chose qui a changé, lui répond l’homme, c’est que maintenant mon psy me demande de payer d’avance.

La poêle et le poisson

– Ne laisse pas ta poêle à frire à côté de l’aquarium, dit un monsieur à sa femme. Tu sais très bien que notre poisson rouge est en pleine dépression, c’est la deuxième fois en un mois qu’il saute dans la poêle avec l’intention manifeste d’en finir avec la vie