blague Roland Dumas

Roland Dumas ose tout

Les perles : la justice

Mis en examen dans l’affaire Elf et mis en congé du Conseil constitutionnel, l’ex-ministre des Affaires étrangères Roland Dumas déclare que la suppression des juges d’instruction « est une initiative à laquelle il faut réfléchir ». On le croit sur parole. Dumas a le recul nécessaire.

Du même Roland Dumas, évoquant le cas Deviers-Joncour dans l’affaire Elf : « Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis avec une femme, de lui faire payer sa part. » Ou encore : « Mes bottines sont devenues aussi célèbres que le cigare de Bill Clinton. Encore que je n’en fasse pas le même usage… » Dumas croyait-il avoir trouvé en Christine Deviers- Joncour maîtresse à son pied ?

Dumas en colère contre ses juges, cela donne à peu près ceci : « Je ne serai pas Cicéron qui a tendu son cou aux poignards des spadassins d’Antoine. »

Toujours du même Dumas, « pétant les plombs » face au tribunal correctionnel de Paris : « Un jour, je vais m’occuper, moi, de certains magistrats, et vous verrez ce qui se passera… » L’ex-ministre s’excusera ensuite.

Putain de République

Les perles : la justice

L’ex-maîtresse de Roland Dumas, Christine Deviers-Joncour, mise en cause dans l’affaire Elf, s’autoproclame « putain de la République » et fait un succès de librairie. Gros mots et gros cachets ne sont plus incompatibles.

Le conseil dérisoire

Les perles : la justice

« Cour suprême du musée Grévin, chapeau dérisoire d’une dérisoire démocratie, il n’est défendu par personne (…), il n’a jamais eu d’autre utilité que de servir de garçon de course au général de Gaulle, chaque fois que ce dernier a cru bon de l’employer à cet usage. »

De quoi François Mitterrand parle- t-il en ces termes dans « Le Coup d’État permanent », en 1964 ? Du conseil constitutionnel… Cela ne l’empêchera pas d’y nommer plus tard ses amis politiques, Robert Badinter et Roland Dumas.