blague rabbins
La blague de la justice divine
Samuel, David et Nathan ont gagné une jolie petite somme au Loto. A peine la nouvelle est-elle tombée que les trois joueurs commencent à se chamailler pour chacun revendiquer une plus grosse part que les autres : l’un parce que c’est lui qui a choisi les numéros, l’autre parce que c’est lui qui a donné l’argent de la mise, et le troisième parce que c’est lui qui a porté le bulletin chez le buraliste…
Incapables de se mettre d’accord, ils décident de demander l’arbitrage du rabbin, homme réputé pour sa grande sagesse. Le rabbin leur dit après qu’ils ont expliqué leur affaire :
– Vous allez devoir partager !
– Mais comment ?, répondent en chœur les joueurs.
– Eh bien d’abord, il vous faut choisir entre la « justice des hommes » qui par nature est imparfaite, ou bien la « justice divine » qui par nature est parfaite. Laquelle choisissez-vous ?
– Nous prenons la justice divine, évidemment !
Alors le rabbin leur dit :
– C’est très bien, c’est la réponse que j’attendais de vous : alors Samuel aura 3/4 de la somme, David aura 1/4 de la somme, et Nathan n’aura rien du tout.
La blague du signe divin

C’est David qui est très très pieux, et qui va voir son Rabbin pour lui poser la question suivante :
– Rabbin ! Oh, Rabbin ! Ce matin j’ai reçu un signe étrange du Très Haut !
– Parle mon fils, que fut ce signe ?
– Je n’ai pas su l’interpréter, mais je vais vous le conter. D’habitude quand je fais tomber ma tartine beurrée, elle touche le sol du côté beurré, quoiqu’il arrive. Or ce matin, elle s’est déposée délicatement du côté non beurré !
– Je vais y réfléchir, je te donnerai la signification demain mon fils.
Le lendemain :
– Rabbin ! Oh, Rabbin ! Alors, quel était donc ce signe que m’a donné le Très Haut ?
– Après maintes réflexions, il m’est apparu que tu avais tout simplement beurré ta tartine du mauvais côté mon fils.
La blague de la feuille de vigne
Un rabbin ayant une envie très pressante rentre dans un bar pour la satisfaire. Au moment où il rentre dans le bar, le brouhaha et la musique ambiants disparaissent pour laisser la place à un silence très lourd.
Le rabbin s’avance vers le barman et demande :
– Pourrai-je utiliser vos toilettes ?
Le barman lui répond :
– C’est que… je ne sais pas si c’est un endroit pour vous !
Mais le rabbin insiste :
– Je vous en prie, il s’agit d’une envie pressante. Ne me laissez pas dans le besoin.
Alors le barman :
– C’est que Monsieur le rabbin, nous avons dans les toilettes de ce bar la statue d’une femme qui mis à part une feuille de vigne est complètement nue, et je ne voudrais pas que vous soyez gêné par cela.
Le rabbin lui dit alors en se dirigeant vers la porte des toilettes :
– Ne craignez rien. Je suis tout à fait capable de supporter la vue de ce genre d’objet païen.
Au bout de quelques minutes, le rabbin est de retour dans le bar, mais cette fois-ci, la musique bat son plein et le brouhaha montre que tout le monde discute de bon coeur.
En s’approchant du barman, le rabbin demande :
– Je ne comprends pas très bien… Tout à l’heure quand je suis rentré, il n’y avait pas de musique, personne ne parlait, et maintenant, c’est tout le contraire.
Le barman répond :
– C’est que maintenant on sait que vous êtes des nôtres. Et d’ailleurs, pour fêter ça, je vous offre un coup à boire !
– Et pourquoi me considérez-vous comme « un des vôtres » ? Parce que j’ai utilisé les toilettes du bar ?
Alors le barman lui répond avec un grand sourire :
– Non, pas tout à fait. Il faut vous expliquer que à chaque fois que quelqu’un va aux toilettes et soulève la feuille de vigne, alors toutes les lumières s’éteignent et se rallument dans le bar… Alors vous le prenez ce verre ?