blague publicité

Comment le serpent a fait croquer la pomme

Au paradis terrestre, le serpent se fait tentateur auprès d’Eve :
« Enfin, lui dit-il, c’est toute une carrière d’actrice qui s’ouvre devant toi. Je t’explique que, pour lancer un nouveau dentifrice, je veux réaliser un court-métrage publicitaire : Tout ce que tu as à faire, toi, c’est de montrer que tu as des dents superbes, en te plaçant devant la caméra pour croquer une pomme. »

Les filles qui travaillaient dans la pub

C’est une maman qui a trois filles (une brune, une rousse et évidement une blonde). Ces trois filles travaillent dans la pub, et le hasard fait qu’elle trouvent chacune un mari et décident de se marier au même moment.

Par jeu, la mère demande à ses filles de lui écrire pour décrire comment se passe la lune de miel, mais en utilisant des slogans publicitaires (pourquoi pas !).

Quelques jours après le mariage, la maman reçoit une lettre de l’aînée. Dans cette lettre, il n’y a que deux mots : « PETIT PIMOUSSE ».

La mère se dit en elle-même : « PETIT PIMOUSSE, PETIT MAIS COSTAUD », et elle sourit.

Le jour suivant, c’est un message de la puînée qui arrive par la poste. Dans la lettre, là encore deux mots : « RENAULT CLIO ».

Le mère se dit en elle-même : « CLIO, ELLE A TOUT D’UNE GRANDE », et elle sourit.

Enfin, un jour plus tard arrive un message de la cadette (la blonde, vous l’avez deviné). La encore (c’est de famille) elle lit deux mots : « BRITISH AIRWAYS ».

La maman ne connaît pas le slogan de cette compagnie aérienne, alors elle recherche dans ses périodiques.

Elle finit par trouver : « BRITISH AIRWAYS, DEUX FOIS PAR JOUR, QUATRE FOIS PAR SEMAINE, DANS LES DEUX SENS ».

La voiture de l’année ?

Un automobiliste, très déçu, s’écrie :
– Quand j’ai acheté ce que la publicité vantait comme « La voiture de l’année », j’aurais dû me renseigner. C’est bien après que j’ai su qui lui avait attribué cette flatteuse mention : les réparateurs à qui, par ses pannes en cascade, elle assure de confortables revenus.

L’essor de la famille Bloomfeld

C’est l’histoire d’un vieux père juif. Il est arrivé en France lors des persécutions nazies des années 30, fauché comme les blés. Un jour, il a trouvé par terre un vieux clou rouillé, il l’a poli, briqué comme neuf, l’a vendu, et …. un an plus tard, dans la rue où il a trouvé le clou, on voit une petite boutique :
QUINCAILLERIE BLOOMFELD

Quelque années passent, la quincaillerie occupe désormais le pâté de maisons. Quelques années encore, c’est carrément une fabrique de clous, vis, etc…

Aujourd’hui, la maison BLOOMFELD est une multinationale prospère. Mais le père Bloomfeld avance en âge, et le problème de sa succession devient pressant. Il convoque donc son fils dans son bureau. Ce dernier occupe une fonction honorifique dans la boîte. On peut même dire que c’est un gros branleur, jeté à longueur de journée, qu’a déjà niqué cinq ou six Ferrari, …

Donc, le père Bloomfeld s’adresse à son fils en ces termes :
– Mon fils, je commence à me faire vieux, il faudrait que tu commences un peu à t’occuper de nos affaires. Tu t’es bien marré jusque là, il faudrait que tu deviennes un peu responsable, maintenant.
– Ouais, t’en fais pas P’pa, donnes moi un truc à faire, tu verras de quoi je suis capable.
– Bien, justement, reprend Papa Bloomfeld, je pars aux USA demain, il faut que tu supervises la campagne de pub : créatifs, affichage, etc…
– Ouais, OK P’pa. Tu verras, tu seras pas déçu.

Papa Bloomfeld s’en va donc aux USA pour quelques semaines. A son retour, en entrant dans l’aérogare, il tombe cul par terre : il est devant une affiche gigantesque où l’on voit un Christ crucifié, avec la légende :
« AVEC LES CLOUS BLOOMFELD, VOUS POUVEZ AVOIR CONFIANCE »

Furibard, il fonce dans le bureau de son fils et l’incendie :
– Espèce de grosse tâche, tu te rend pas compte de ce que tu as fait ? Tu sais pas que depuis 2000 ans, tous nos problèmes viennent de là, qu’on nous accuse d’avoir crucifié le Christ, etc…
– Ah ouais, excuse-moi, j’avais pas fait gaffe…
– Bon, ça va pas être facile, mais je vais essayer de rattraper le coup.

Une année se passe, et Papa Bloomfeld doit de nouveau partir aux USA. Il convoque son fils :
– Bon, mon fils, un an s’est passé et j’espère que tu as mûri l’expérience de la dernière fois. Il faut que je parte de nouveau et je compte te donner une nouvelle chance en te confiant la prochaine campagne de pub.
– Ouais, ça m’a servi de leçon, t’en fais pas, y aura plus de problèmes.

Papa Bloomfeld s’envole donc pour les USA. Lorsqu’il rentre quelques semaines plus tard, en entrant dans l’aérogare, il se trouve devant une affiche où l’on voit un Christ gisant au pied d’une croix, avec la légende :
« HA, SI LES CLOUS BLOOMFELD AVAIENT EXISTÉ »