blague Père Noël

Le Noël des grands magasins

L’état-major d’un grand magasin est réuni pour une séance de brassage d’idées :
– L’an passé, dit le responsable des opérations publicitaires, notre père Noël a ébloui les enfants en arrivant à bord d’une fusée. L’année d’avant, il était venu dans une soucoupe volante. Cette année, il nous faut absolument du nouveau. Que penseriez-vous de l’installer à bord d’un traîneau, tiré par des rennes ?

La blague du Père Noël

Le Père Noël n’existe pas ? D’accord. Mais s’est-on jamais donné la peine de démonter pièce par pièce cette supercherie vieille de 150 ans ? Le mensuel new-yorkais Spy l’a fait. Avec une rigueur toute scientifique.

Croyez-vous au Père Noël ? C’est une question théologique complexe à laquelle chaque enfant devait répondre seul. Plus maintenant en tout cas, puisque nous avons mené une enquête statistique rigoureuse sur la question de l’existence du Père Noël. Nous préférons vous en avertir : vous n’allez peut-être pas en apprécier les conclusions…

Nous sommes donc partis du principe que le Père Noël existe vraiment. Si vous connaissez un tant soit peu la nature humaine, vous savez qu’il est fort improbable qu’un homme normal choisisse, sans raison particulière, de consacrer sa vie à fabriquer des jouets et à les distribuer aux petits garçons et aux petites filles du monde entier. Mais comme il s’agit d’une enquête objective, les questions de motivation n’ont pas à être prises en compte. Nous voulons seulement savoir si un tel homme pourrait accomplir sa mission.

Premier obstacle pour le Père Noël : aucune espèce connue de renne n’est capable de voler. Cependant, les scientifiques estiment que, sur les quelque deux millions d’espèces vivantes qui habitent la Terre, environ 300 000 n’ont pas encore été répertoriées. Même si la plupart de ces espèces encore inconnues sont des insectes et des bactéries, nous ne pouvons éliminer la faible possibilité qu’une espèce de renne volant existe réellement. Et que personne – à l’exception du Père Noël – n’en ait jamais vu un seul.

Autre obstacle de taille pour le Père Noël : il y a 2 milliards d’enfants de moins de 18 ans dans le monde. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’apporte des cadeaux qu’aux enfants chrétiens, qui sont à peu près 378 millions (selon les chiffres du Population Reference Bureau).

Admettons que 15 % de ces enfants chrétiens n’ont pas été sages et que, comme les enfants musulmans, hindous, juifs et bouddhistes, ils ne peuvent recevoir de cadeaux. Il n’en reste pas moins qu’avec une moyenne de 3,5 enfants par famille, pour une nuit de Noël donnée, le Père du même nom a la tache éreintante de visiter 91,8 millions de foyers.

Heureusement, à Noël, grâce à la rotation terrestre, il dispose de 31 heures d’obscurité pour faire sa tournée s’il voyage d’est en ouest.

Malheureusement, cela donne encore quelque 822,6 maisonnées à visiter par seconde.

Donc, pour chaque foyer chrétien ou les enfants ont été sages, le Père Noël dispose d’un peu plus d’un millième de seconde pour se poser, bondir de son traîneau, déposer ses cadeaux, décoller et voler jusqu’à la prochaine maison.

À quelle vitesse se déplace le Père Noël ? En admettant que les 91,8 millions d’arrêts sont également repartis sur les continents, le Père Noël doit parcourir 1,2 km entre chaque foyer, soit un voyage de 121 155 200 km (estimation modérée, ne tenant pas compte des déplacements transocéaniques, des arrêts fourrage pour les rennes, etc.). Pour accomplir son périple en 31 heures, le traîneau du Père Noël doit maintenir une vitesse de 1 040 km/s, soit 3 000 fois la vitesse du son.

Pour vous donner une idée, le véhicule le plus rapide jamais fabriqué par l’homme, la sonde spatiale Ulysse, se déplace à la vitesse relativement étriquée de 43,8 km/s, et un renne de type conventionnel se déplace sur terre à une vitesse maximale de 24 km/h. Mais on peut supposer que les rennes volants du Père Noël sont capables d’une façon ou d’une autre d’atteindre des vitesses hypersoniques grâce, disons, à l’esprit magique de la nuit de Noël.
Considérons d’un peu plus près le véhicule du Père Noël. D’abord, en partant du principe qu’il transporte un kilo de jouets pas chers par enfant (une boite de Lego minable, par exemple), le traîneau doit quand même avoir une capacité de 321 300 tonnes, plus le Père Noël, qui souffre d’un léger embonpoint.

Sur terre, un renne ne peut pas tirer plus de 150 kg de fret et, même en admettant que des rennes volants sont capables de tirer 10 fois cette charge, l’énorme traîneau du Père Noël devrait être remorqué par 214 200 animaux. Ces derniers augmentent la masse totale du véhicule à 353 430 tonnes (sans compter le poids du traîneau lui-même), soit quatre fois plus que le paquebot Queen Elizabeth.

Imaginez le Père Noël faisant du rase-mottes au-dessus des toits dans un gigantesque aéronef hypersonique, encore moins maniable qu’une grande roue. C’est la que les choses deviennent amusantes.

Avec 353 430 tonnes de rennes et de cadeaux, le traîneau crée une incroyable résistance à l’air, surtout à 1 040 km/s. Cette résistance échauffera les rennes de la même façon que les vaisseaux spatiaux sont chauffés en entrant dans l’atmosphère terrestre.

D’après nos calculs, la première paire de rennes absorbera 14,3 quintillions (10E30) de joules d’énergie par seconde.

Ce qui signifie qu’ils exploseront presque instantanément dans de magnifiques jets de flammes multicolores, exposant du même coup les rennes suivants. Au fur et à mesure de sa mission, le Père Noël laissera derrière lui un sillage de bangs soniques assourdissants et une cohorte ininterrompue de rennes carbonisés. Les 214 200 bêtes seront tuées en 4,26 millièmes de seconde.

Quant au Père Noël, il sera soumis à des forces centrifuges 17 500,06 fois supérieures à l’attraction terrestre. Un Père Noël d’environ 125 kg sera cloué au fond de son traîneau par une pression de 2 187 507,5 kg (une fois son poids déduit). Cette force le tuera sur le coup, lui broyant les os, pulvérisant sa chair, le transformant en gelée rose.

En d’autres termes, si le Père Noël essaie de distribuer des cadeaux le soir de Noël à tous les petits garçons et à toutes les petites filles qui le méritent sur la surface de le Terre, il sera liquéfié.

Si jamais il existe, il est déjà mort.

La blague de la femme parfaite

Il était une fois un homme parfait et une femme parfaite qui se rencontrèrent. Après s’être fait la cour, ils se marièrent. Leur union était bien sûr parfaite. Une nuit de réveillon de Noël, ce couple parfait conduisait leur voiture parfaite le long d’une route déserte, lorsqu’ils remarquèrent quelqu’un en détresse sur le bord de la route. Etant parfaits, ils s’arrêtèrent pour donner leur aide. La personne en détresse était le Père Noël, avec sa hotte remplie de cadeaux. Ne voulant pas que des milliers d’enfants soient déçus une veille de Noël, le couple parfait prit le Père Noël et ses jouets à bord de leur voiture parfaite et l’accompagna pour la distribution de cadeaux. Malheureusement, à cause du mauvais temps, le couple parfait et le Père Noël eurent un accident !

Seulement l’un d’entre eux a survécu à cet événement dramatique. Lequel ?

La femme parfaite a survécu. En fait, c’est la seule personne de cette histoire qui existe vraiment ! Tout le monde sait que le Père Noël et l’homme parfait n’existent pas !

Les femmes arrêtent de lire à partir d’ici, c’est la fin de la blague. Les hommes peuvent continuer !

Donc, si le Père Noël n’existe pas, pas plus d’ailleurs que l’homme parfait, la femme parfaite devait forcément conduire… Ça explique l’accident !

D’autre part, si vous êtes une femme et que vous êtes en train de lire, ça illustre une autre vérité, les femmes n’écoutent jamais ce qu’on leur dit !

La blague du Noël de La Poste

Un petit enfant écrit au Père Noël :

« Cher Père Noël, mes parents sont très pauvres et je sais qu’ils ne pourront pas me faire de cadeau cette année; mais je ne demande pas grand-chose, je veux juste pouvoir aller jouer avec mes copains dans la neige. Pour cela, il me faudrait un bonnet, une écharpe et des gants. Je sais que tu es très gentil et je te remercie d’avance cher Papa Noël »

Il met sa lettre dans une enveloppe sur laquelle il écrit : « Pour le Père Noël » et la poste.

La postière, en triant le courrier, tombe sur cette enveloppe qui l’intrigue et lit la lettre. Toute émue, elle en parle à ses collègues et décide de faire une quête. Mais à la Poste non plus ils ne sont pas très riches. Ils réunissent à peine 15 euros, tout juste de quoi acheter un bonnet et une écharpe qu’ils enveloppent dans un joli paquet cadeau pour l’envoyer au petit garçon, « de la part du Père Noël ».

Quelques semaines plus tard, la postière tombe à nouveau sur une enveloppe du même petit garçon : « Cher Père Noël, je te remercie beaucoup pour le bonnet et l’écharpe. Malheureusement, sans gants je n’ai pas pu jouer avec mes copains dans la neige. Mais je ne t’en veux pas cher Papa Noël, je sais bien que ce n’est pas de ta faute. C’est sûrement encore ces enfoirés de la Poste qui les ont piqués ! »